Mot du Président

Comme la presse l’a rapporté, Jacques Chirac a décidé de porter plainte en diffamation contre des allégations sans fondement ni preuve de M. Bourgi.

La justice aura donc à statuer.

Pour votre information, je crois utile de vous communiquer ci-dessous une dépêche de l’AFP reproduisant les propos de Jacques Godfrain, ancien Ministre de la Coopération de Jacques Chirac dans le Gouvernement d’Alain Juppé de 1995 à 1997.

Bertrand Landrieu

Paris, 12 septembre 2011 (AFP) – L’ancien ministre de la Coopération (1995-1997) Jacques Godfrain a jugé lundi « inimaginables » les accusations de financement occulte lancées par Robert Bourgi, assurant que Jacques Chirac lui avait ordonné de tenir l’avocat « à l’écart des affaires africaines ».

« Lorsque Jacques Chirac m’a nommé à la Coopération, il m’a convoqué à l’Elysée et a été absolument formel. Il m’a donné pour consigne de tenir Robert Bourgi à l’écart de tout ce qui concerne les questions africaines », à assuré à l’AFP M. Godfrain.

« Dans ces conditions, je le vois mal laisser entrer Robert Bourgi dans son bureau à l’Elysée avec des valises et compter lui-même les billets. C’est totalement inimaginable », a-t-il jugé.

M. Godfrain a expliqué la sortie de Me Bourgi par un « besoin de reconnaissance médiatique » ou de « se faire mousser », rappelant les récents propos démentis de l’avocat.

Au début de l’été, Robert Bourgi avait affirmé à plusieurs médias français avoir été réveillé dans la nuit du 27 au 28 juin par Karim Wade, le fils du Président sénégalais Abdoulaye Wade, qui lui demandait d’appeler les plus hautes autorités françaises pour une intervention de l’armée française à Dakar, en proie à de violentes manifestations contre les coupures d’électricité.

Karim Wade avait alors dénoncé des « élucubrations ».

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