Douze ans de présidence au service de la France et des Français

Dans un monde qui prend conscience de l’unité de son destin, Jacques Chirac a défendu les intérêts de la France

Les moyens pour la France d’assumer une responsabilité mondiale

Un outil de défense  modernisé

La modernisation de l’armée. Il a été l’initiateur en 1996 de la réforme qui permet à la France de se doter d’une armée professionnelle adaptée à ses besoins de sécurité et à ses responsabilités internationales, et il a décidé la fin du service militaire devenu injuste, inégalitaire et inefficace. La modernisation de notre armée s’est accélérée à partir de 2002 avec la loi de programmation militaire 2003-2008 qui opère un redressement des crédits d’équipements, érodés par cinq années de gestion socialiste.

La réforme des moyens de notre dissuasion. Grâce aux résultats de la campagne d’essais nucléaires qui s’est achevée en 1996, la France a, pour les décennies qui viennent, les moyens de son indépendance et de sa sécurité. Par ces ultimes essais, elle demeure au rang des puissances nucléaires.

La restructuration des industries de l’armement. Un mouvement indispensable a été engagé pour mieux prendre en compte les impératifs de gestion et la construction de l’Europe de l’armement. C’est à sa détermination que l’on doit le succès du projet EADS et l’émergence de Thalès, devenu depuis l’un des tout premiers spécialistes de l’électronique de la défense.

La France a porté son ambition dans le concert des nations grâce à l’affirmation de l’Europe politique

Un Européen profondément sincère et visionnaire. Face au choix du repli, le président de la République a toujours fait prévaloir la voie européenne, comme en 1992 lors du référendum sur Maastricht. C’est cette conviction qui l’a conduit à se battre pour qualifier la France pour l’euro.
La construction de l’Europe politique
– Défenseur d’une Europe plus démocratique, il a mis tout son poids dans l’approfondissement de la réforme des institutions, appelant de ses vœux l’adoption d’une constitution et prenant le risque de la soumettre au peuple français lors du référendum de mai 2005.

– Partisan d’une « Europe puissance » qui exprime une volonté politique sur la scène internationale. C’est le sens de son combat pour donner une dimension européenne à nos industries, pour construire l’Europe de l’armement et pour organiser la création d’une force européenne capable d’être projetée partout dans le monde.

– Inlassable défenseur d’une Europe, puissance agricole mondiale. Les principes et le financement de la politique agricole commune ont pu être maintenus grâce à l’engagement personnel de Jacques Chirac dans de difficiles négociations.

– Promoteur d’une « Europe des hommes ». Convaincu que pour exister dans le cœur des citoyens, l’Europe doit s’incarner dans des projets concrets, il s’est attaché à rendre la construction européenne plus proche des Français. La lutte contre les marées noires, l’interdiction des farines carnées et la généralisation des tests de dépistage de l’ESB, l’aide à la mobilité des étudiants, c’est l’Europe du quotidien qui s’est peu à peu affirmée.

– Partisan d’une Europe réconciliée avec son histoire et sa géographie. Il est l’un des principaux acteurs de l’élargissement de l’Union Européenne à l’Europe centrale et orientale, qu’il a défendu lors du conseil européen de Copenhague en 2002, avant de signer le traité d’Athènes en avril 2003.

La France a pesé sur les orientations du monde

Un progression de la sécurité et de la paix sur la planète

Promouvoir le désarmement et la non prolifération. La France a constamment plaidé en faveur de la non prolifération, contre une nouvelle course aux armements et la militarisation de l’espace. Elle a notamment joué un rôle d’impulsion dans la négociation du traité d’interdiction complète des essais nucléaires qu’elle a été le premier Etat doté de la puissance nucléaire à ratifier en 1998.

Favoriser la paix dans les foyers de tension du monde et lutter contre le terrorisme. En Bosnie en décembre 1995, au Kosovo en 1998, en Afghanistan depuis 2001 et sans relâche au Moyen Orient, la France s’est engagée pour que la paix progresse dans le monde. De même, notre pays s’est fortement impliquée dans la lutte contre le terrorisme. Significativement, Jacques Chirac est le premier chef d’État à s’être rendu aux Etats-Unis au lendemain du 11 septembre pour exprimer au peuple américain la solidarité des Français et témoigner de sa détermination à éradiquer le fléau du terrorisme, en renforçant la coopération judiciaire et policière internationale et en mettant à disposition des forces militaires françaises dans le cadre d’une action internationale coordonnée.

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L’émergence d’un nouvel ordre mondial organisé par le droit

Favoriser l’émergence d’un nouvel ordre mondial multilatéral contre la montée de nouveaux antagonismes. La France s’est attachée à ce que la société internationale reflète de façon harmonieuse l’émergence d’un monde multipolaire, en se prononçant pour l’élargissement et la réforme du conseil de sécurité ou pour une plus grande association en amont des réunions internationales des pays les plus pauvres. Dans le même temps, elle a veillé à ce que cette marche contrôlée vers un monde multipolaire ne se traduise pas par la montée de nouveaux antagonismes.

L’attachement à la légalité internationale. En mars 2003, la France s’est opposée à la guerre contre l’Irak, réaffirmant avec force la nécessité de respecter la légalité internationale. A cette occasion, le Président de la République a rappelé sa détermination à faire respecter le droit : « fidèle à l’esprit de la Charte des Nations Unies, qui est notre loi commune, la France considère que le recours à la Force est le dernier recours, quand toutes les autres options ont été épuisées », « il n’y a pas de justification à une décision unilatérale de recours à la guerre ».

L’affirmation d’un espace francophone, capable de défendre la diversité et l’égale dignité des peuples et des cultures

Le défenseur du dialogue des civilisations et de la préservation des cultures

Depuis 1995, la France sert la cause du dialogue et de la pluralité des cultures. Pour aider à la compréhension entre les civilisations, elle souhaite que chaque nation s’ouvre davantage aux apports des autres. Le musée du Quai Branly inauguré en juin 2006, et la signature de la convention pour la diversité culturelle à l’Unesco, illustrent l’engagement de notre pays en faveur du dialogue des civilisations.

Le promoteur de la francophonie politique . La France a conduit une action déterminée pour renforcer le partenariat avec les pays qui ont notre langue en partage et pour que la francophonie s’affirme comme un acteur à part entière des relations internationales. Pour porter partout dans le monde la voix de la francophonie, la Chaîne française d’information internationale a été instituée.

La France s’est élevée au rang de conscience de la planète

La croisade de la France pour une mondialisation au service des hommes

La France aux côtés des pays pauvres. Alors que la mondialisation peut être source de progrès pour tous à condition d’être maîtrisée, de nombreuses initiatives ont été prises en faveur de l’annulation de la dette des pays les plus pauvres, d’une plus grande ouverture des institutions internationales à ces pays, et de la relance de l’aide au développement.

Une action et une conception humaniste des relations internationales. Pour répondre à l’exigence de solidarité qui doit inspirer la vie internationale, le président de la République a pris l’initiative de créer en France une taxe internationale sur les billets d’avion, pour financer la lutte contre les grandes pandémies. Il s’agissait de montrer l’exemple et d’inviter les autres pays à faire de même. En matière de lutte contre les fléaux planétaires, la France a inspiré la communauté internationale, en étant à l’origine du Fonds mondial pour la santé dont elle est le deuxième contributeur mondial.

Le combat de la France pour une mondialisation soucieuse des générations futures

La France s’est impliquée avec force pour que la communauté internationale prenne conscience de l’unité de son destin, et retrouve le sens de la transmission des valeurs de nos civilisations. Depuis le sommet de Johannesburg en 2002, notre pays a montré l’exemple en s’engageant dans une conversion aux principes du développement durable, et en faisant de la France le premier pays au monde à intégrer une charte de l’environnement dans sa constitution.


Un Président garant de la cohésion, de l’unité et de la solidarité nationales

Répondre aux inquiétudes des Français devant la montée des égoïsmes, de l’exclusion, des communautarismes, et de l’insécurité, choisir résolument le chemin d’une « France pour tous », d’une « France ensemble » : c’est l’objectif de l’action conduite pendant 12 ans en matière de cohésion, d’unité et de solidarités nationales.

Le rétablissement de l’ordre républicain

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Devant la montée de la délinquance et la menace terroriste, l’Etat a mobilisé des moyens considérables pour protéger les Français. Sous les gouvernements socialistes, l’insécurité était devenue l’une des atteintes les plus criantes aux principes d’égalité et de liberté qui fondent notre pacte social.

Une mobilisation de tous les moyens de l’Etat pour lutter contre la violence et l’insécurité . D’importants moyens humains et financiers ont été mobilisés pour rétablir l’État de droit, avec la création du Conseil de sécurité intérieure et des Groupes d’intervention régionaux, le rapprochement, sous l’autorité du Ministre de l’Intérieur, de la police et de la gendarmerie pour plus de cohérence dans l’action. En matière de terrorisme, nos dispositifs opérationnels et juridiques se sont constamment adaptés à l’évolution de la menace.

Des moyens pour la justice . Pour rendre la justice plus efficace, 3000 postes de proximité ont été créés. De même, afin de traiter plus efficacement la délinquance des mineurs, des centres éducatifs fermés ont été institués. Grâce à cela, le taux de réponse pénale est en constante augmentation et la durée de traitement des dossiers diminue sensiblement. Au total, un coup d’arrêt à été opposé à la hausse continue de la violence, en faisant reculer durablement l’insécurité : la délinquance générale est en baisse constante depuis 2003, après cinq années consécutives de hausse sous le gouvernement Jospin, et le taux d’élucidation des affaires s’améliore sans cesse depuis 2002.

L’insécurité routière : le combat personnel de Jacques Chirac. En 2002, il a fait de la lutte contre l’insécurité routière un des trois chantiers présidentiels. En trois ans, on relève une chute de 50% des décès liés à la violence routière. En quatre ans, ce sont 7400 vies qui ont été sauvées. La France est ainsi le pays qui contribue le plus à l’objectif de l’Union européenne d’aboutir à une baisse de moitié du nombre de tués en 2010. Cette détermination incontestable inspire désormais l’Europe entière.

La défense des valeurs de solidarité et d’égalité des chances pour consolider la cohésion nationale

L’extension des solidarités essentielles

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Solidarité entre les Français : la réforme des retraites. Afin de pérenniser notre système solidaire de retraites par répartition, l’équité et l’exigence de la justice sociale ont été placées au cœur de la réforme voulue par notre majorité, après cinq années d’attentisme de la gauche. Cette réforme a assuré la pérennité de notre système en répartissant les efforts équitablement, et a donné des garanties aux salariés les plus modestes.

Solidarité pour la santé : la réforme de la Sécurité sociale . Une réforme globale du système de santé a été engagée, en agissant sur l’organisation des soins et le comportement des acteurs (responsabilisation des patients, parcours de soin, dossier médical unique, inflexion de la consommation des médicaments).
La réforme des retraites, comme celle de la sécurité sociale, ont nécessité du courage politique : c’est tout l’honneur du Président de la République et de ses gouvernements d’avoir impulsé et réussi ces changements difficiles dans l’intérêt général.

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Solidarité pour la famille. Pour simplifier la vie des familles, la prestation d’accueil du jeune enfant a été mise en place à partir de 2004, alors que se sont développés les services à la personne. Dans le même temps, l’offre de garde s’est multipliée, le statut des assistants maternels et familiaux s’est améliorée, les réformes de l’adoption et du divorce se sont engagées. Enfin, notre système de protection de l’enfance a été repensé.

Solidarité pour les personnes handicapées. La solidarité avec les personnes handicapées est depuis toujours un combat personnel pour Jacques Chirac. La loi du 11 février 2005 crée ainsi un droit à la compensation du handicap, assure la scolarisation de tous les enfants handicapés, relance leur insertion professionnelle, exige la mise en accessibilité de tous les lieux publics, simplifie les procédures administratives, etc. Grâce à cette détermination, le mur d’indifférence et d’égoïsme qui entourait le handicap commence à tomber.

Solidarité envers les personnes atteintes du cancer. La lutte contre le cancer, sous la forme du plan cancer, a été placé au cœur de l’action des pouvoirs publics : grâce aux campagnes de sensibilisation contre le tabagisme, à l’interdiction de la vente de tabac aux moins de 16 ans, aux actions de prévention conduites dans les écoles, le nombre de fumeurs ne cesse de décroître (2 millions de personnes ont arrêté de fumer), le dépistage du cancer du sein est devenu systématique, la prise en charge des malades du cancer est sensiblement améliorée.
Solidarité entre les hommes et les femmes. Persuadé que l’égalité entre les femmes et les hommes est pour la nation un facteur d’enrichissement et de dynamisme, le Chef de l’Etat a encouragé la création d’un observatoire de la parité dont les travaux ont inspiré la réforme constitutionnelle de 1999 sur la parité en politique. En 2005, une nouvelle loi sur l’égalité salariale hommes femmes a été adoptée.

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Solidarité entre les territoires. La solidarité entre tous les territoires de la République a été placé au centre de nos priorités, qu’il s’agisse du monde rural, avec l’adaptation des services publics aux nouvelles réalités rurales, ou des quartiers défavorisés, avec le combat contre la formation de ghettos urbains, notamment par l’augmentation de la Dotation de solidarité urbaine.

Solidarité avec les générations futures et confiance dans l’avenir de notre pays
. Le Président de la République a engagé des actions concrètes pour préserver l’avenir des générations futures : en faisant voter la charte de l’environnement; en plaçant la France aux premiers rangs des pays qui agissent pour le développement durable ; en engageant une politique ambitieuse de maîtrise de la demande d’énergie et de développement des énergies renouvelables ; en impulsant le plan Climat qui permettra d’ici 2010 bien plus de réduction de CO2 que ne l’exige le protocole de Kyoto ; en négociant l’implantation en France du futur réacteur thermonucléaire ITER.

L’insertion sociale et l’égalité des chances élevées au rang de priorités

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Tout a été mis en œuvre pour résorber la fracture sociale, renforcer la cohésion sociale et préserver notre pacte républicain.

pour casser le cercle vicieux des problèmes d’emploi, de logement, d’intégration et pour promouvoir l’égalité des chances, le Plan de Cohésion sociale a été engagé en 2005. Environ 13 milliards d’euros sur cinq ans sont alloués à ce programme d’envergure.

– pour « rétablir l’égalité des chances » de tous les enfants en assurant « l’acquisition des savoirs fondamentaux » et en permettant à « tous les jeunes de trouver leur propre chemin de réussite », la réforme de l’école a été engagée.

– pour répondre aux attentes placées par les jeunes des quartiers difficiles dans la République, la loi pour l’égalité des chances qui renforce leur insertion sociale, civique et professionnelle, a été adoptée.

– une politique volontariste de lutte contre l’exclusion s’est mise en place, avec la loi contre le surendettement et la modernisation du dispositif d’urgence sociale. Au-delà, la création du revenu minimum d’activité a donné un nouvel élan à la réinsertion par une activité professionnelle.

La consolidation de la concorde nationale

Avec la lutte contre les communautarismes et l’affirmation du principe de la laïcité, les ferments de division de notre pays sont apaisés

Le Président Chirac n’a cessé de rappeler que la France n’a pas vocation à devenir une juxtaposition de communautés avec ses rivalités et ses antagonismes. L’Etat ne s’adresse pas à des communautés, mais à des citoyens : notre seule communauté, a-t-il affirmé avec constance, c’est la communauté nationale. Significativement, sous son impulsion, deux nouveaux délits ont été définis, l’outrage au drapeau et l’outrage à l’hymne national.

Ce combat personnel contre les communautarismes s’est brillamment illustré à propos de la laïcité. En réaffirmant ce principe fondamental avec la loi interdisant le port de signes religieux ostensibles à l’école, il s’agissait de répondre aux attentes manifestées en 2002 vis-à-vis de la République, et de mettre un frein à la dérive communautariste engagée dans notre pays dans les années 80 avec la complaisance des gouvernements socialistes.

Avec la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations, une France généreuse et respectueuse des différences

Face à la montée préoccupante des intolérances et des racismes dans notre pays, il a sans cesse réaffirmé les valeurs de solidarité, de tolérance, de fraternité et d’humanisme, valeurs universelles de la France.

C’est au nom de cette France ouverte, non repliée sur elle-même, qu’il a toujours récusé toute forme d’alliance avec le Front National, comme en 1998, après l’élection de plusieurs présidents de régions avec les voix du FN, ou le 21 avril 2002, pour le second tour de l’élection présidentielle.

La lutte contre le racisme et l’antisémitisme. Garant de la cohésion nationale, il n’a cessé de rappeler les valeurs fondamentales et de fixer les limites infranchissables, notamment en aggravant les peines punissant les infractions à caractère raciste, antisémite ou xénophobe, ou en installant le Comité interministériel de lutte contre le racisme et l’antisémitisme. Cette politique active porte peu à peu ses fruits : l’année 2005 a été marquée par une très forte diminution des violences et des menaces à caractère raciste et antisémite.

La lutte contre les discriminations. Pour faciliter l’accès à la justice des victimes de discriminations, la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité a été instituée, alors que la répression des propos homophobes et sexistes a été aggravée. L’idée d’un curriculum vitae anonyme progresse pour que tout le monde ait sa chance face à l’emploi.

Le combat pour une politique de l’immigration digne et respectueuse des droits de l’homme continue : le Président et son Gouvernement ont souhaité mettre un terme à la politique irresponsable d’explosion des flux migratoires menée par la gauche. Dans le cadre de la réforme du droit d’asile, ou de la politique de lutte contre l’immigration clandestine, ils se sont attachés à restaurer une approche sereine de l’immigration, conciliant humanité et fermeté. La France dispose désormais des instruments pour intégrer au mieux les nouveaux arrivants.

Aider les Français à regarder lucidement les erreurs du passé

Au nom d’une France généreuse, fidèle à son génie, Jacques Chirac a accompli un devoir de mémoire, en s’attachant à refermer les blessures du passé pour que notre pays se rassemble. C’est pour renouer cette chaîne des temps et inciter les Français à regarder avec lucidité les pages les plus sombres de leur histoire, que « les fautes commises par l’État français dans la déportation des juifs » ont été reconnues en 1995. Pour éviter que l’histoire devienne un ferment de division, il est à l’origine de la création en mai 2006 de la première journée consacrée en métropole à la mémoire de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions.


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Le retour aux sources de la démocratie

Donner un nouvel élan démocratique et favoriser l’équilibre des pouvoirs

Renforcer le rôle du Parlement

Pour retourner aux sources de la démocratie, les pouvoirs du Parlement ont été étendus et renforcés : institution de la session parlementaire unique en 1995, création d’un office parlementaire d’évaluation pour renforcer le contrôle du Parlement sur l’application des lois et le fonctionnement des Ministères, vote du budget social de la nation par le parlement, et contrôle élargi des actes européens.
A ceux qui ne cessent de critiquer de façon excessive voire injustifiée l’affaiblissement du rôle du Parlement, la richesse des travaux effectués apporte un démenti de poids.

Prendre le risque de rendre la parole aux Français

Toutes les occasions de redonner à chacun le pouvoir de peser sur le cours des choses ont été saisies, en particulier en étendant le champ du référendum en 1995, ou en choisissant en 2002 de soumettre à référendum la réduction du mandat présidentiel à cinq ans. Là encore, comme pour la décision d’interroger le peuple français sur le Traité constitutionnel européen en mai 2005, il s’agit de permettre à chacun de participer plus souvent, plus personnellement et plus directement au débat public.

Réformer l’État et moderniser les services publics

De nombreuses réformes ont été engagées pour redonner à tous confiance dans le service public, rapprocher l’État des citoyens, et en moderniser le fonctionnement.

Moderniser le service public pour répondre aux attentes de nos concitoyens

Pour que l’action de l’État soit plus efficace, pour insuffler à tous les niveaux de l’administration une culture du résultat, le Gouvernement a conduit en 2005, deux innovations majeures, véritables révolutions dans la culture administrative : une nouvelle mesure de gestion budgétaire, la LOLF, et les audits des administrations. Par ailleurs, le service public s’adapte mieux au rythme de vie des Français, avec la modernisation des relations usagers/administrations, la diffusion de l’administration électronique, ou le toilettage de notre droit pour clarifier le vocabulaire employé et retirer les dispositions obsolètes.

L’adaptation des services publics ouverts à la concurrence européenne et mondiale

En permettant à nos entreprises publiques de nouer des alliances stratégiques par une ouverture progressive de leur capital (Snecma, Edf, Gdf, Aéroports de Paris, Air France/KLM), nos services publics se sont adaptés à la concurrence mondiale. Au-delà, nombre de participations résiduelles de l’État, dans le Crédit Lyonnais, Renault ou France Télécom, ont été cédées (sur 4 ans, environ 35 milliards d’euros de recettes ont été ainsi obtenus).

Libérer la démocratie et les énergies locales

Une République décentralisée…

En engageant une nouvelle étape de la décentralisation, le Président et son Gouvernement ont contribué à libérer la démocratie locale. Désormais, l’organisation « décentralisée » de la République figure dans la Constitution, tout comme le principe de subsidiarité.

… au service des citoyens et de l’efficacité publique

Loin d’éclater la République ou de diviser la nation, la décentralisation rapproche la décision des citoyens et donne à ceux-ci la possibilité d’identifier les responsables de l’action publique. Ainsi, des compétences sont transférées aux collectivités locales et les moyens humains et financiers viennent compenser les charges supplémentaires qui en résultent. Pour que les énergies et la démocratie locales s’expriment davantage, le droit à l’expérimentation est inscrit dans la constitution et le référendum local est étendu aux départements et régions.

De la même manière, pour rompre avec la conception socialiste du fait accompli, la participation des forces vives a été encouragée. Les règles du dialogue social ont été modernisées pour mieux préparer les évolutions de nos pratiques sociales et les conditions du progrès.


Pour une croissance sociale

En matière économique, l’ambition du Président Chirac et de son Gouvernement fut, dans un contexte de croissance ralentie, de libérer les énergies et les contraintes qui pèsent sur l’économie, de créer les conditions d’un retour de la croissance, tout en soutenant les réformes nécessaires pour que la liberté d’initiative s’épanouisse dans notre pays. En revalorisant le travail et l’activité, en encourageant l’esprit d’entreprise, notre pays s’est replacé dans la compétition économique mondiale.

Plus de justice sociale

Soutenir le pouvoir d’achat

Entre 2002 et 2007, l’Etat a allégé les impôts et les charges dont il a la maîtrise. Aussi, durant cette période, l’impôt sur le revenu a baissé en moyenne de 20%, et pour 3,7 millions de contribuables, la baisse a même été de 30%. Par ailleurs, il convient de préciser que la baisse de l’impôt a bénéficié à 80% aux classes moyennes.
La juste récompense du travail s’est traduite également par la hausse de la prime pour l’emploi engagée dés 2002 et poursuivie pendant quatre ans. Pour revaloriser les revenus du travail par rapport à ceux de l’assistance, le Smic a augmenté de 24% entre 2002 et 2007.

Relancer la participation

La participation a été relancée, pour mieux valoriser l’engagement des salariés dans leurs entreprises, et rappeler que notre modèle économique et social ne doit pas se limiter à des mécanismes purement financiers : l’économie repose avant tout sur le travail des femmes et des hommes qui doivent, en conséquence, en être les principaux bénéficiaires.

Assouplir les 35 heures

Avec l’assouplissement des 35 heures, le travail et le mérite retrouvent toute leur place dans notre société et ceux qui veulent gagner plus peuvent travailler plus. En redonnant plus de liberté aux partenaires sociaux pour décider au niveau des branches et des entreprises de l’organisation du temps de travail, le Chef de l’Etat a montré qu’il avait une conception moderne des rapports sociaux.

La bataille pour l’emploi

La lutte contre le chômage a été la priorité absolue de l’action du Chef de l’Etat. Cette bataille pour l’emploi, menée avec pragmatisme, dans un esprit d’efficacité et de justice, s’articule autour de trois priorités : aller chercher les emplois là où ils se trouvent et favoriser les embauches, en développant les services à la personne, en offrant plus de souplesse aux employeurs dans les très petites entreprises ; favoriser le reclassement et la reprise d’activité dans les premiers mois de chômage et sécuriser les parcours professionnels ; conduire des actions ciblées en direction des publics les plus touchés par le chômage comme les jeunes ou les seniors. Les résultats sont au rendez vous des efforts des Français et de la politique du gouvernement.

Les conditions d’un retour durable de la croissance

Maîtriser les dépenses publiques

Le Président de la République et son Gouvernement ont décidé de mettre un terme à l’augmentation continue de la dépense publique depuis 1981. La stabilisation de la dépense publique en volume, l’affectation systématique des surplus des recettes fiscales au surendettement, le respect de nos engagements européens, constituent autant de dispositions qui concourent à une saine gestion des deniers publics. Dans le même temps, en 2006, lors de la première conférence nationale des finances publiques, ils ont souhaité que s’engage au plus vite un désendettement progressif et volontaire pour ramener la dette de 66% à 60% du PIB à l’horizon 2010.

Libérer l’esprit d’initiative et d’entreprise des Français

L’entreprise se libère des carcans dans lesquels l’État l’avait enfermée, alors qu’une politique active en faveur de la création, du développement et de la transmission des entreprises, pour accompagner le retour de la croissance, alléger les contraintes administratives et relancer l’initiative, est résolument engagée.

Au total, alors qu’entre 1997 et 2002, le rythme de créations d’entreprises était de l’ordre de 170 000 par an, les lois pour l’initiative économique permettent d’inverser la tendance, et ce sont plus de 600 000 entreprises qui sont créées entre 2002 et 2005. De même, 11 000 entreprises innovantes ont vu le jour en 2004 (soit plus de 21% par rapport à 2003). En allégeant les charges des entreprises, en simplifiant les réglementations qui pèsent sur elles, l’engagement de favoriser la création d’un million d’entreprises pendant le quinquennat a été atteint.

Encourager la recherche et l’innovation

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Copyright Eric Lefeuvre

Dans un monde où la compétition entre les entreprises s’accélère, la science et l’innovation sont les clefs du progrès, de la croissance et de l’emploi. C’est pourquoi, tout a été mis en œuvre pour tirer profit de nos atouts majeurs que sont nos chercheurs, nos ingénieurs, nos entrepreneurs, et de notre capacité à innover et à nous mobiliser :

– l’effort de la nation pour la recherche fut sans précédent, avec la loi de programme pour la recherche de 2006. Celle-ci met en place les conditions d’une meilleure gestion de nos systèmes de recherche avec la création d’un Haut Conseil de la Science et de la Technologie et la mise en place de l’Agence d’évaluation de la Recherche.

– nos territoires ont les moyens d’une ambition industrielle européenne et mondiale avec la création des pôles de compétitivité en juillet 2005, auxquels 1,5 milliard d’euros sont consacrés de 2006 à 2008.

– un effort massif en faveur des petites et moyennes entreprises innovantes est engagé.

– l’Agence de l’innovation industrielle, chargée de soutenir de grands projets industriels dans les domaines les plus porteurs, a été instituée en 2005, et en avril 2006, les premiers projets concentrés sur des défis technologiques essentiels pour notre avenir ont été présentés.

– saisir les opportunités offertes par le développement des nouvelles technologies pour enrichir la croissance a constitué la préoccupation constante du Chef de l’Etat qui a souhaité que la France s’engage pleinement dans l’ère du numérique (démarrage de la TNT en mars 2005, décollage de la téléphonie mobile 3G, envolée de l’Internet haut débit). Devant les opportunités qui s’ouvrent, notre pays s’est donné les moyens de faire la course en tête avec le Comité stratégique pour le numérique, installé en mai 2006.

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