Extrait de la conférence de presse du Président de la République à l'occasion du Sommet du Millénaire

New York - 7 septembre 2000

"Nous avons eu une réunion intéressante sur la Francophonie qui a été le seul moment -mais ce n'est pas une critique, naturellement, c'est le système, l'organisation qui veut cela-, de liberté de parole. L'objet était de parler justement des opérations de maintien de la paix. M. BRAHIMI était venu nous exposer les grandes lignes de son analyse et de ses conclusions. Un débat a suivi, alors cette fois-ci non pas conventionnel, comme ils le sont obligatoirement dans les autres instances de ce Sommet, pour des raisons d'organisation, mais un débat très libre ou beaucoup de chefs d'Etat se sont exprimés sans lire un papier, sans avoir préparé quelque chose, mais simplement, spontanément. J'ai observé d'ailleurs que la totalité de ces représentants de ces pays qui font partis de la Francophonie ont approuvé sans réserve le rapport et les conclusions de M. BRAHIMI.

Je note aussi, d'ailleurs, à l'occasion de cette réunion d'hier, l'utile présence et l'utile réflexion exprimée par le Président BOUTEFLIKA, qui n'était pas là pour affirmer son adhésion aux structures de la Francophonie, puisque comme vous le savez, l'Algérie ne fait pas partie des structures de la Francophonie, mais pour marquer l'importance qu'il attachait à une réflexion des pays francophones sur les problèmes d'observation de l'évolution politique, notamment en Afrique, des dangers qui peuvent tout d'un coup apparaître et de la nécessité d'essayer de se mobiliser. Nous avons d'ailleurs demandé, sur son initiative, au Président sénégalais, M. WADE de nous faire des propositions dans ce domaine".





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