La création d'un établissement destiné à former la haute fonction publique résulte de la signature, le 30 juin 1999, d'un protocole de coopération entre l'ENA et le Conseil de la fonction publique libanaise.
Plusieurs missions de M. Raymond François Le Bris, ancien directeur de l'ENA, ont précisé le projet, et la loi 222 du 27 mai 2000 a porté création d'un Institut d'administration publique, rebaptisé depuis lors ENA-Liban.
M. Elie Assaf a été nommé à la tête du conseil d'administration en juillet 2002.
Ce projet, prioritaire pour les autorités libanaises, est destiné à favoriser la mise en place d'une administration publique bien formée et recrutée par voie de concours.
Dans un premier temps, l'ENAL concentrera son recrutement sur les fonctionnaires de catégorie 2 (postes de hauts fonctionnaires excluant les postes les plus élevés de direction générale d'un ministère, de gouverneur ou d'ambassadeur), les nominations aux postes de catégorie 1 relevant de la compétence du Conseil des ministres. Ces fonctionnaires de catégorie 2 devraient constituer, dans l'avenir, le vivier naturel pour les nominations les plus élevées de la fonction publique.
Les bâtiments destinés à accueillir l'ENA-Liban, situés à proximité de la Présidence de la République, pourront, après des travaux de réhabilitation, accueillir dès le début 2003 la trentaine de candidats (externes) qu'il est prévu de recruter.
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