Propos du Président de la République lors de l'inauguration du salon international de l'agriculture.

Propos de M. Jacques CHIRAC, Président de la République, à l'issue de la rencontre avec des représentants des services vétérinaires et de la filière avicole lors de l'inauguration du salon international de l'agriculture.

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Porte de Versailles - Paris le samedi 25 fevrier 2006.

Je viens d'avoir un entretien avec les représentants des services vétérinaires et de la filière avicole, les uns comme les autres, mobilisés naturellement dans le cadre de l'action et des précautions nécessaires pour lutter, conformément d'ailleurs à un plan qui se développe et qui s'est mis en œuvre, contre cette maladie.

Je voudrais tout d'abord souligner l'extraordinaire mobilisation de toutes celles et de tous ceux qui ont une responsabilité dans ce domaine. Et, vous me permettrez de rendre un hommage particulier aux vétérinaires qui, une fois de plus, ceux de l'Etat comme ceux du privé, se mobilisent avec une extraordinaire compétence et un dévouement exceptionnel.

D'autre part, naturellement, la filière avicole est profondément touchée et perturbée par ce phénomène, et son président me le rappelait encore, à l'instant. Bien sûr, il doit y avoir une solidarité nationale au bénéfice de ces producteurs. Elle se manifeste par les premières décisions qui ont été prises par l'Etat et qui concernent une aide, première aide, d'une soixantaine ou soixante-trois millions d'euros. Mais il faut voir comment les choses, naturellement, vont se dérouler.

Il y a une parfaite coopération, notamment sur le plan technique et de mise en œuvre du plan de précaution et d'action, entre les responsables de la filière avicole, les services vétérinaires et l'Etat.

Je voudrais également souligner qu'il ne faut pas tomber dans un excès. L'Agence française de sécurité alimentaire, qui est l'organisme compétent, rappelle régulièrement, et encore rappelait hier, de la façon la plus formelle, qu'il n'y a aucun danger pour les Français, les Européens, à manger de la volaille ou des œufs. Aucun danger. Ne serait-ce que pour une raison simple, c'est que, en toute hypothèse, le virus en question, dans la mesure où il serait avéré, est détruit automatiquement à la cuisson. Donc, il n'y a strictement aucun danger. Et on voit se développer, hélas, avec les conséquences économiques et sociales que cela comporte, une espèce de panique totalement injustifiée.

Alors, j'appelle solennellement, notamment ceux qui ont pour vocation d'informer, c'est-à-dire les médias, de bien souligner qu'il n'y a pas de danger. C'est l'Agence française compétente de sécurité alimentaire qui le souligne, qu'il n'y a pas de danger à consommer de la volaille ou des œufs.

Enfin dernier point, naturellement, nous sommes en relation étroite avec tous nos partenaires communautaires, cela va de soi. Et nous sommes engagés dans la lutte contre la grippe aviaire, en Afrique notamment, en soutenant financièrement et techniquement toutes les organisations internationales qui sont mobilisées pour lutter contre ce fléau en Afrique.

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