Mémorandum français sur l'Organisation des Nations Unies pour L'Environnement (ONUE)

G8 de Saint Petersbourg, le dimanche 16 juillet 2006.

1. L'ONUE à l'ordre du jour de la réforme des Nations Unies.

Les consultations informelles de New York relatives à l'environnement sous l'égide du Président Eliasson s'achèvent sur le bilan suivant :

2. L'ONUE : une réforme nécessaire.

On compte actuellement plus de 500 accords multilatéraux de l'environnement (AME) et de nombreuses organisations et enceintes internationales qui traitent de l'environnement de façon non coordonnée : Le PNUE, la FAO, le PNUD, la Banque Mondiale, la CDD, l'OCDE, l'UNESCO··· Malgré ces efforts, nous ne sommes pas parvenus à renverser la tendance à la dégradation de l'environnement. Cette situation est devenue ingérable et très coûteuse.

Le Programme de Carthagène de réforme du PNUE est un programme ambitieux. Le PNUE n'a cependant ni le mandat, ni les moyens de le mettre en oeuvre. Le bilan de ces réformes est très décevant, en particulier en matière de renforcement des capacités des pays du Sud.

Par ailleurs, les reformes visant à renforcer le PNUE ne peuvent, par nature, améliorer la cohérence globale du système, le PNUE n'ayant ni le mandat ni l'autorité nécessaire pour parvenir à rationaliser la gouvernance internationale de l'environnement.


3. La valeur ajoutée d'une ONUE :