Propos de M. Jacques CHIRAC, Président de la République, à l'occasion de l'entretien bilatéral Avec le Président George W. Bush, Président des Etats-Unis d'Amérique.

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Sommet du G8, Saint Petersbourg (Russie), dimanche, 16 juillet 2006


Je voudrais vous dire ma joie de rencontrer, une fois encore, le Président américain, hélas dans la situation difficile que nous connaissons au Moyen-Orient, et je me réjouis que notre approche des problèmes soit relativement la même.

C'est d'abord pour nous une grande émotion de constater les épreuves que subissent actuellement les civils dans toute cette région, qu'il s'agisse du Liban -et vous savez les liens particuliers que la France a avec le Liban- et aussi, naturellement, qu'il s'agisse des Palestiniens.

Nous appelons à la protection des populations civiles et à la modération à cet égard, avec la création d'un cessez-le-feu durable. J'approuve tout à fait, comme le Président américain, la mission qui a été décidée par l'ONU : il s'agit notamment d'obtenir la libération des soldats israéliens qui sont retenus prisonniers actuellement, soit par le Hamas, soit par le Hezbollah, et l'arrêt des tirs des roquettes Qassam sur Israël.

A partir de là, je crois que, pour ce qui concerne Gaza, -deux problèmes différents avec le Liban- il faut reprendre le dialogue avec Mahmoud ABBAS, qui est l'autorité responsable de la Palestine.

Pour ce qui concerne le Liban, je partage totalement l'avis qu'a donné le Président américain. Il est indispensable d'appliquer la résolution 1559, et pour cela, il faut arrêter toutes les forces qui mettent en cause, qui mettent en danger la sécurité, la stabilité et la souveraineté du Liban.