Allocution de M. Jacques CHIRAC, Président de la République lors de la visite au stade Louis Lumière à l'occasion des sélections nationales des 800 et 1500 m en fauteuil roulant pour les jeux olympiques d'Atlanta.

Paris, Mercredi 26 juin 1996


Mesdames, messieurs

Mes félicitations. Quand on voit tous ces athlètes de très haut niveau rassemblés ici dans trois des quatorze disciplines des jeux paralympiques d'Atlanta, on est à la fois fier et ému. Fier de voir que l'équipe de France est de haute qualité, nous sommes quatrième, eh bien, Monsieur le Président il faut revenir troisième. Eh oui ! Vous n'avez peut être pas la quantité, et les Espagnols sont peut être un peu plus nombreux, mais vous avez la qualité, et c'est pour cela, j'en suis sûr que vous gagnerez. Et en tout les cas, je fais à cet égard des voeux très forts.

Et puis ému, parce que c'est tout de même formidable de voir que des hommes, des femmes qui, hélas souffrent d'un handicap, sont capables avec une extraordinaire élégance et tant de courage de le surmonter et de faire beaucoup mieux dans leurs domaines que ceux qui n'en ont pas. Et ça c'est très impressionnant, c'est vrai, c'est émouvant.

Je dirai même un mot, si vous le permettez, bien que ce ne soit pas votre fédération, pour la fédération du sport adapté, qui sera également présente à Atlanta et à laquelle je tiens à envoyer un sentiment affectueux et d'encouragement.

Que de progrès depuis les premiers jeux paralympiques de Rome, où il y avait, je crois que vous l'avez mentionné tout à l'heure, quelques trois cents participants, il y en aura plus de dix fois plus cette fois-ci, où la France était déjà représentée, mais modestement, et cette fois-ci nous envoyons 145 athlètes de très haut niveau dans quatorze disciplines, c'est tout simplement formidable.

Je n'ai pas eu le privilège de voir jouer les basketteurs, mais j'ai vu les escrimeurs, j'ai vu les judokas et là aussi j'ai été, je dois le dire, très favorablement impressionné et donc très optimisme.

Alors Monsieur le Président de la Fédération Handisports, Monsieur le Ministre, Monsieur le Président d'EDF, qui sponsorise en particulier la machine exceptionnelle que nous avons vue tout à l'heure, Monsieur le Président du CNSOF, cher Nelson Paillou, je voudrais simplement à chacune et à chacun d'entre vous dire merci, parce que vous donnez une belle image de la France, une vraiment belle image de la France, et puis bon vent, je le dirai même de façon plus brève à condition que vous ne répondiez pas merci, parce que dans ce cas là cela ne vaudrait rien. Bon vent.