Paris, le 10 février 1998

Monsieur le Président,

Cher Ami,

C'est avec une profonde consternation que je viens d'apprendre la nouvelle de l'attentat dont vous avez été victime.

Dans cette circonstance, je tiens à vous faire part de mes sentiments d'émotion et d'indignation devant cet acte de violence et à vous transmettre mes plus fidèles pensées.

Je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l'expression de ma haute considération.

Bien amicalement vôtre,

Jacques CHIRAC

Son Excellence Monsieur Edouard CHEVARDNADZE

Président de la République de Géorgie