LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

Paris, le 22 octobre 2003

Monsieur le Rabbin,

J'ai appris avec beaucoup de peine et d'indignation que vous avez été victime d'une agression dans les rues de Ris-Orangis.

Je connais votre attachement au dialogue entre les religions, votre sens de la tolérance et du respect de l'autre. Dans ces tristes circonstances, permettez-moi de vous dire très simplement tout mon soutien, ma vive sympathie et la part que je prends à votre douloureuse épreuve.

C'est un acte odieux, inqualifiable, une injure à tout ce qui fait la France. Aucun effort ne sera épargné pour que de telles agressions ne puissent se reproduirent dans notre pays.

Croyez à mon engament personnel et à la détermination de mon gouvernement pour lutter sans merci contre toutes les formes de racisme et d'antisémitisme.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Rabbin, l'expression de mes sentiments les plus cordiaux.

Avec mon estime et mes amitiés,

Jacques CHIRAC

Monsieur le Rabbin Michel SERFATY