Interview du Président de la République

à Radio J

(Jérusalem, le 22 octobre 1996)

"Le Premier Ministre assassiné symbolisait d'abord une émotion forte, c'est vrai. Il y a un an, Itzhak RABIN était assassiné, victime de l'intolérance, victime de l'extrémisme et je tiens évidemment d'abord à m'incliner devant sa mémoire, comme je l'avais fait en assistant à ses obsèques ici même à Jérusalem.

Itzhak RABIN était un visionnaire de paix, c'était un homme d'Etat au sens le plus fort du terme. Il avait fait le choix de la paix, c'était un choix difficile, il avait fait ce choix déterminé, le choix aussi de la réconciliation des peuples. C'était le choix de la sagesse et de l'avenir.

Je voudrais qu'aujourd'hui nous puissions tous ensemble méditer son message et poursuivre son oeuvre.

On ne médite jamais suffisamment sur la paix, mais je crois qu'elle finit par s'imposer pour autant qu'il y a des hommes de bonne volonté pour la promouvoir. Je vois partout, dans tous les pays, des hommes de bonne volonté s'affirmer. Je souhaite d'ailleurs être l'un de ces hommes de bonne volonté."