Unité d'écoute pour jeunes en détresse
La structure
Statut : Structure gérée par une association loi 1901, l’Association Départementale de Santé Mentale (ADSM), sous tutelle de la DDASS,
depuis 1987.
Missions :
Elles sont au nombre de 5 :
- centre de soins spécialisés pour toxicomanes, en ambulatoire,
- prévention contre l’usage de stupéfiants,
- insertion des toxicomanes,
- formation de divers publics,
- coopération régionale.
Personnel :
- 20 personnes en équivalent temps plein dont :
- 10 emplois jeunes (agents polyvalents de prévention et techniciens d’insertion)
- 2 éducateurs
- 2 psychologues à mi-temps
- une assistante sociale à mi-temps
- un médecin généraliste à la vacation
- 1 psychiatre à la vacation
Budget et financement :
Budget : environ 4 millions FF
Financement : - Etat : 1,3 million FF pour la prévention et les soins
Conventions d’objectifs (prestations à d’autres organismes) pour le reste.
Public
La structure s’adresse à divers types de publics :
- les toxicomanes, adultes et mineurs. Un certain nombre de toxicomanes appartient aux classes d’âge supérieures à 40 ans (certains sont grands-parents). Néanmoins, on constate aussi un rajeunissement du public touché par l’UEJD (dès 16 ans).
- les familles : l’association développe l’accueil des familles et la thérapie familiale le personnel de divers organismes en matière de formation.
Activités :
Toutes les activités sont complémentaires et les intervenants (éducateurs, assistantes sociales...) ont des actions dans les différents domaines notamment soins, prévention et insertion.
L’activité de soins : elle se fait par 2 moyens
l’accueil au centre situé à Fort de France le bus mobile qui va à la rencontre des toxicomanes sur leurs sites de consommation, actuellement sur la Mangrove au Lamentin.
Les soins sont assurés par une psychologue et un psychiatre. Un médecin généraliste intervient pour les injonctions thérapeutiques et pour l’antenne mobile.
L’activité de prévention : elle s’inscrit dans le cadre du réseau départemental de prévention mis en place par l’UEJD en collaboration avec
d’autres acteurs dont les communes. Elle comprend plusieurs actions :
- création de supports pédagogiques : exposition itinérante, pièces de théâtre par une troupe à plein temps, concours de slogan pour les 16-25 ans.
- recrutement d’emplois-jeunes et mise en place du réseau des communes, interventions dans les écoles et les quartiers, antenne mobile du Lamentin qui s’inscrit aussi dans une optique de prévention.
L’activité d’insertion : à travers l’Unité d’Aide à l’Insertion (UAI), des ateliers (artisanat d’art, multimédia) d’insertion professionnelle et sociale et de redynamisation personnelle sont proposés. En direction des détenus toxicomanes (3/4 des détenus), une préparation à la sortie de prison est assurée par un éducateur et un psychologue, deux fois par mois. L’UEDJ a ainsi pour spécificité de proposer sur un même lieu unité d’écoute (travail sur la dépendance) et ateliers d’insertion. Le taux d’insertion est de l’ordre de 26%, niveau satisfaisant eu égard au profit des personnes réinsérées.
La formation des différents acteurs de la prévention : personnel hospitalier, enseignants, (Permanences académiques insertion- orientation, PAIO), réseau ville-hôpital.
La coopération régionale : deux actions ont été menées : la réalisation des assises caribéennes de la toxicomanie en octobre 1997 et la mise en oeuvre du projet de coopération avec Haïti pour la réduction des risques chez les enfants des rues (projet Pereth).
données de mars 2000