Le Royaume-Uni : aperçu rapide.

Données géographiques et humaines

Superficie : 242.500 km2
Population : 59 M
Densité : 242 hab./km2

Taux de natalité : 12,9 °/mille ; de mortalité : 10,9 °/mille
Taux de croissance : 2,1 %
Population active : 27,6 M dont services : 76,1%, agriculture : 1,2%, industrie : 22,6 %

Institutions


Monarchie constitutionnelle depuis le XIIIème siècle

Souverain : Sa Majesté la Reine Elizabeth II (1952)

Premier Ministre : M. Tony Blair (depuis le 2 mai 1997 et
à nouveau depuis le 7 juin 2001)

Ministre des Affaires étrangères : M. Jack Straw (9 juin 2001)

Composition de la Chambre des Communes (élections du 7 juin 2001) :

Travaillistes : 413
Conservateurs : 164
Libéraux démocrates : 47
Divers : 35
Total : 659 sièges

Mandat : 5 ans ; renouvellement normal : juin 2006

Politique intérieure

Réélu en 2001, M. Blair est le premier chef de gouvernement travailliste à exercer deux mandats successifs. S'il dispose d'une solide majorité aux Communes (40,8% des voix et 413 sièges sur 659 aux Communes, contre 31,8% et 166 sièges pour les Conservateurs, 18,3% et 52 sièges pour les Libéraux-démocrates), le parti travailliste a toutefois perdu près de 300 sièges aux élections locales du 10 juin dernier.

Le Premier ministre a fait de l'amélioration des services publics sa priorité. L'effort de son gouvernement s'est porté sur les secteurs de la santé, de l'éducation et des transports, qui ont bénéficié d'un accroissement de crédits et d'un partenariat public-privé.

En Irlande du Nord, l'Accord du Vendredi Saint, conclu puis approuvé par référendum en 1998, a permis la mise en place d'une Assemblée nord-irlandaise et l'élection de M. Trimble, leader de l'UUP (principal parti unioniste) au poste de Premier Ministre. La constitution de l'exécutif nord-irlandais et le début d'un désarmement vérifiable des paramilitaires, notamment de l'IRA en 2000, ont ouvert la voie à des développements positifs. Mais la démission de M. Trimble (leader de l'UUP -principal parti unioniste- élu premier ministre d'Irlande du nord en 1998), le 13 octobre 2002, en raison du problème persistant du désarmement des groupes paramilitaires, a contraint le gouvernement britannique à reprendre la gestion directe de la province. En dépit de la tenue des élections régionales, le 26 novembre 2003, les institutions autonomes de la province n'ont pas été réactivées.

Plusieurs autres réformes ont été entreprises par le Gouvernement, dont notamment la réforme de la Chambre des Lords et la dévolution en Ecosse et au Pays de Galles (décidée en 1999, cette décentralisation a permis la création de parlements régionaux en Ecosse et au pays de Galles). Par ailleurs, la création du nouveau ministère des affaires constitutionnelles, qui va de pair avec l'extinction progressive de la fonction de Lord Chancellor et la création d'une commission indépendante qui proposera les nominations dans la magistrature traduisent la volonté de M. Blair de séparer les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire.

Politique extérieure

L'Europe, la relation transatlantique et l'Afrique constituent les grands axes de la politique étrangère britannique.


1) Le gouvernement de M. Tony Blair a mis l'Europe au centre de ses préoccupations. Ce changement a été particulièrement visible dans le domaine de la politique de défense avec le Sommet de Saint-Malo en 1998 et l'engagement britannique dans la force d'intervention rapide européenne. Dans ce contexte, M. Blair souhaite accroître sa coopération avec la France et l'Allemagne. Toutefois, l'opinion publique demeure réticente à une intégration européenne plus poussée. Ainsi, à l'issue des dernières élections européennes du 10 juin 2004, 44 députés britanniques appartiennent désormais à des partis " eurosceptiques " voire anti-européens, contre 34 affiliés à des partis favorables à l'Europe. M. Blair a annoncé en avril dernier son intention de soumettre le texte de la Constitution à referendum et de lancer dans cette perspective une grande campagne de promotion de l'Europe.


2) Le lien atlantique : le Royaume-Uni conserve avec l'Amérique du Nord, et les Etats-Unis en particulier, un lien privilégié, accentué depuis les attentats du 11 septembre et confirmé par la guerre en Irak. L'OTAN reste au centre du dispositif stratégique britannique.


3) L'Afrique est inscrite au rang des priorités du second mandat de Tony Blair, avec comme objectif la stabilité du continent, et comme moyen, le Nouveau Partenariat pour le Développement Economique de l'Afrique (NEPAD), articulé autour de trois thèmes: la bonne gouvernance, l'intégration économique et la prévention des conflits.

Données économiques

Devise : 1 £ = 1.43
PIB (Mds de £)
2000 : 979 2001 : 989,3
2002 : 1006
2003 : 1115 (1616 Mds €)
PIB par habitant : 27477 euros (2003)



Données économiques du Royaume-Uni


2000

2001

2002

2003

Taux de croissance (%)
</>
3
2,1
2,1
2,1

Taux de chômage (%)

3,5
3,2
3,2
4,9
Taux d'inflation (%)
</>

1,9

2

2,5

2,6

Déficit public (% du PIB)</> 3,6

-0,9

-2

-2,8

Déficit de la balance des paiements Mds/€</> -14 48 51 51,8

Principaux fournisseurs : Etats-Unis, Allemagne, France
Principaux clients : Etats-Unis, Allemagne, France

Situation économique

La situation économique du Royaume-Uni s'est révélée satisfaisante en 2003, en dépit du ralentissement persistant de l'économie mondiale. Les pôles pétrolier, aéronautique, biotechnologique et pharmaceutique continuent d'afficher un réel dynamisme. Par ailleurs, grâce à une consommation intérieure qui s'est maintenue tout au long de l'année, au dynamisme de l'immobilier et de la construction, le Royaume-Uni a présenté une croissance annuelle du produit intérieur brut de 2,1 % en 2003, tandis que l'inflation est restée en moyenne maîtrisée (2,6% sur un an) et conforme aux prévisions du gouvernement.

Le secteur manufacturier est resté en récession, victime de sa faible productivité et de la chute des commandes à l'exportation, notamment dans les technologies de l'information et de la communication.

Les finances publiques se sont détériorées en raison de la rénovation en cours des services publics. Le déficit atteint presque 3% du PIB en 2003. Toutefois, le Royaume-Uni peut s'appuyer sur une faible dette publique de l'ordre de 38,5% du PIB. A noter que des difficultés industrielles et de commerce extérieur se sont traduites par un déficit accru de la balance commerciale (-51,8 Mds € sur les 12 derniers mois).

Données de novembre 2004.





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