La République Fédérale d'Allemagne - Données de base

DONNEES GEOGRAPHIQUES ET HUMAINES :

Superficie : 356.959 km²
Population : 82,44 millions
Croissance démographique : + 0,53
Densité : 230 h/km²
Capitale Berlin : 3,4 M habitants

Population active : 35 299 000

Part des principaux secteurs d'activités dans le PNB :
- agriculture 1,2%
- production 29,9%
- prestation de services 67,7%

DONNEES ECONOMIQUES :

- Principaux indicateurs économiques -
2000 2001 2002 2003 2004 2005
Taux de croissance du PIB (en %) 2,9 0,6 0,2 - 0,1 1,6 0,8-1,25
Taux d'inflation (en %) 1,4 2 1,4 1,1 1,3 1,5
Taux de chômage (en %) 9,6 9,4 9,8 10,5* 10,4 12
Solde des Adm. publiques (en % PIB) - 1,3 - 2,8 -3,75 - 3,9 - 3,7 - 3,9

- Comptes extérieurs -
2000 2001 2002 2003 2004
Balance commerciale (en euros) +59 +96 +126 +129,7 +156,7
Balance des paiements courants (en % PIB) -1,4 0,05 2,3 2,1 -

PIB/hab = 26.377 € en 2004.
PIB (prix constants) : 2.177 milliards d'euros en 2004 (1.527 Mds euros en 2003 pour la France)

Budget :
- dépenses (2003) : 1.041 milliards d'euros
- recettes (2003) : 959,18 milliards d'euros
- solde budgétaire (2003) : - 82 milliards d'euros (-3,9% du PIB)

Exportations/ PIB = 35 % en 2002.
Importations totales (2003) : 531,9 milliards d'euros
Exportations totales (2003) : 661,6 milliards d'euros
Principaux clients en 2004 : France (10,2 %), Etats-Unis (8,7%), Royaume-Uni (8,3%), Italie (5,9%), Pays-Bas (5,9%), Autriche (5,3%), Belgique (5,3%) ; pays de l'UE : 55,8 %
Principaux fournisseurs en 2004 : Pays-Bas (11,1%), France (8,8%), Belgique (7,7%), Royaume-Uni (6,0 %), Italie (6,0%), Etats-Unis (5,5%), Chine (4,9%) pays de l'UE : 55,1 %
Dette publique en % du PIB 2003 : 57%

INSTITUTIONS :

Régime politique : République fédérale depuis 1949, comprenant 16 Länder.
Constitution adoptée le 23 mai 1949
Président de la République M. Horst Koehler (élu le 23 mai 2004, a pris ses fonctions le 1er juillet 2004)
Chancelier M. Gerhard Schroeder (élu 27/10/98, réélu 22/9/2002)
Ministre des Affaires étrangères M. Joschka Fischer (depuis octobre 98)

Bundestag :
Sur 601 sièges : Parti social démocrate (SPD) 249 sièges - Parti conservateur (CDU/CSU): 247 sièges - Parti libéral (FDP) : 47 sièges - Bündnis 90/Die Grünen : 55 sièges - PDS (ex-communistes) : 2 sièges - non inscrit : 1 siège
Président du Bundestag M. Wolfgang Thierse (SPD)

Bundesrat :
69 représentants désignés par les 16 Laender : 41 représentants pour les Laender dirigés par la CDU-CSU et 28 représentants pour les Laender dirigés par le SPD.
Présidence tournante (tous les ans) entre les Laender : M. Mathias Platzeck (SPD), Ministre-Président du Brandebourg, depuis le 1/11/2004
L'Allemagne est membre fondateur de l'Union européenne, membre de l'OTAN depuis 1955 et de l'ONU depuis 1973

RELATIONS FRANCO-ALLEMANDES :

L'étroite association institutionnelle et politique des deux pays a été renforcée à l'occasion du 40ème anniversaire du Traité de l'Elysée en 2003. Face aux enjeux européens actuels, ce dispositif permet à la France et à l'Allemagne de mieux se coordonner au service d'une Union désormais élargie, tout en tentant de favoriser les contacts entre leurs deux sociétés civiles.
Des structures de concertation intergouvernementales renforcées
Replaçant la relation franco-allemande dans une perspective européenne, la déclaration du 40ème anniversaire du traité de l'Elysée prévoit plusieurs mesures de renforcement des procédures de concertation bilatérale :
- tenue des sommets franco-allemands sous la forme de Conseils des ministres franco-allemands, réunissant deux fois par an l'ensemble des ministres des deux gouvernements.
- désignation dans chaque pays, d'un Secrétaire général pour la coopération franco-allemande, devant coordonner la préparation et le suivi des décisions des instances politiques de concertation ainsi que le rapprochement des deux pays dans les instances européennes. Ces fonctions ont été confiées aux Ministres délégués aux Affaires européennes.
Le 2ème Conseil des ministres franco-allemand, le 18 septembre 2003 à Berlin, a inauguré cette nouvelle dimension interministérielle et l'a inscrite dans la durée en validant pour chaque couple ministériel des feuilles de route devant guider leur coopération. Une initiative pour la Croissance a été adoptée par les deux pays, dans la perspective du Conseil européen suivant.
Le 3ème Conseil des ministres franco-allemand, à Paris le 13 mai 2004, a permis de souligner trois priorités de la coopération bilatérale : la consolidation d'une démarche commune franco-allemande dans le domaine des relations extérieures et de la sécurité ; l'accentuation des convergences des deux pays en matière de réformes économiques et sociales ; le développement d'un espace de citoyenneté commune.
Le 4ème Conseil des ministres franco-allemand s'est tenu le 26 octobre à Berlin. Il a porté sur le thème des réformes économiques et sociales entreprises dans les deux pays, pour renforcer leur compétitivité dans la perspective du bilan à mi-parcours de la Stratégie de Lisbonne, et a réfléchi aux moyens de promouvoir l'apprentissage de la langue du partenaire, condition essentielle au rapprochement des deux sociétés civiles. Des mesures structurelles visant à augmenter d'ici cinq ans le nombre des élèves apprenant l'allemand et le français ont pu être annoncées.
Le 5ème Conseil des Ministres franco-allemand s'est tenu le 26 avril 2005 à Paris. Outre des sujets liés à l'actualité européenne et internationale, le Conseil s'est penché sur la question de la croissance et de l'innovation, autour du rapport d'étape du groupe Beffa-Cromme, et sur le thème de la mobilité, sur lequel les deux Secrétaires Généraux pour la coopération franco-allemande ont présenté un rapport. En marge du Conseil, a été signé un accord portant réforme de l'OFAJ.

Relations économiques :

L'Allemagne est le premier partenaire commercial de la France avec un volume d'échange qui a atteint 111,3 Md€ en 2004 (dont 61,0 Md€ pour les importations françaises et 50,3 Md€ pour nos exportations vers l'Allemagne) soit 16,2% des échanges de la France dans le monde et plus du quart de ceux dans l'Union européenne. L'Allemagne est ainsi le premier client de la France avec 22,6% des exportations en 2004, son premier fournisseur (28% des importations) mais aussi son premier déficit (-10,7 Md€). Avec 8,8 % de parts de marché en Allemagne, surtout réalisée par les grands groupes, la France est le deuxième fournisseur de l'Allemagne, derrière les Pays-Bas, mais cette part diminue au profit des PECO et de la Chine. Le stock des investissements français en Allemagne, selon la Banque de France (34,9 Md€ fin 2002), place ce pays au 5éme rang des pays de destination des IDE français. Avec un stock de 47,5 Md€ d'investissements en France l'Allemagne est le 4éme investisseur étranger en France.
Tous les types d'entreprises françaises (PME et grands groupes) sont présents sur le marché allemand. Les grands groupes représentent 60% des exportations françaises vers l'Allemagne. En moyenne, entre 2001 à 2004, les dix premiers exportateurs français ont réalisé 20% des exportations et les 100 premiers 50%. Il s'agit principalement d'entreprises des secteurs de l'automobile, de l'aéronautique et de l'électronique, pour lesquels le poids des échanges intrafirmes est conséquent.

Le stock des investissements français en Allemagne, selon la Banque de France (34,9 Md€ fin 2002), place ce pays au 5éme rang des pays de destination des IDE français. Avec un stock de 47,5 Md€ d'investissements en France, l'Allemagne est le 4éme investisseur étranger en France.
La France dispose d'un réseau de plus de 1400 implantations en Allemagne, couvrant l'ensemble des secteurs d'activité. Presque tous les grands groupes français des secteurs industriels ou des services sont présents en Allemagne, Proches de leurs marchés, ces filiales se sont établies en fonction des pôles d'excellence industrielle, mais aussi des partenariats potentiels et des débouchés offerts localement.

Source : mai 2005.





.
dépêches AFPD3 rss bottomD4 | Dernière version de cette page : 2005-05-18 | Ecrire au webmestre | Informations légales et éditoriales | Accessibilité