Le Fonds mondial de lutte contre le SIDA le paludisme et la tuberculose

Le Fonds mondial de lutte contre le SIDA le paludisme et la tuberculose

Le Fonds Mondial de lutte contre le SIDA, le paludisme et la tuberculose, actif depuis deux ans, est à un point crucial de son existence.

Après une phase de mise en route et d’instruction des projets, il monte en puissance. Au cours des six derniers mois, il a déboursé 260 millions de dollars. Ce chiffre devrait augmenter rapidement, plus de 200 projets ayant d’ores et déjà été approuvé.

Beaucoup reste à faire pour atteindre l’objectif fixé par l’OMS de trois millions de malades du sida en Afrique sous traitement d’ici 2005. A ce jour, seulement 3% des malades du sida ont accès aux antirétroviraux sur le continent.

La question du financement à moyen terme du Fonds est néanmoins posée. Alors que les promesses de dons s’élèvent pour 2004 à 1,18 milliards de dollars, elles n’atteignent encore que 0,8 milliard de dollars pour 2005. La France, qui est maintenant le deuxième contributeur du Fonds (150 millions d’euros par an), plaide pour une augmentation et une pérennisation de ses ressources. Le Président de la République a ainsi proposé que le Fonds soit financé à hauteur de 3 milliards de dollars par an, répartis par tiers entre l’Union européenne (avec ses Etats membres), les Etats-Unis et l’ensemble des autres donateurs.

La création d’un mécanisme de reconstitution périodique des ressources du Fonds a été décidée par son conseil d’administration en avril dernier et la date de la première conférence de reconstitution devrait être fixée en juin.

JUIN 2004





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