La stratégie de Lisbonne (2003)

La stratégie de Lisbonne

Le Conseil européen de printemps est, depuis le Conseil européen de Lisbonne en 2000, celui où les Quinze examinent les mesures prises et les efforts à consentir pour améliorer la compétitivité de l'économie européenne.

A Lisbonne, l'Union européenne s'est dotée d'une stratégie visant à faire de l'Europe la zone la plus compétitive au monde en 2010. Cette stratégie de Lisbonne se veut globale – économique, sociale et environnementale. Elle met l'accent sur les secteurs d'avenir (la recherche, l'innovation, l'économie de la connaissance). Elle repose non seulement sur les politiques communautaires, mais aussi sur les domaines, décisifs pour la croissance, qui relèvent de la compétence des Etats membres : l'éducation, les politiques sociales et de l'emploi...

Les Quinze feront à Bruxelles le bilan des réformes prévues dans le cadre de cette stratégie, marquées par des mesures récentes, notamment l'accord sur le brevet communautaire ou l'ouverture des marchés du gaz et de l'électricité dans des conditions équilibrées.

Mais beaucoup reste à faire : développer le marché intérieur dans une Europe élargie ; progresser vers un Espace européen de la Recherche ; poursuivre l'ouverture des grands réseaux dans des conditions satisfaisantes au plan de l'efficacité économique, de l'exercice des missions de service public et des conditions de sécurité et sociales ; renforcer la coordination des politiques économiques.

La France souligne en particulier les priorités suivantes :

  • la mise en place d'un cadre européen adapté pour les missions de service public, indispensable à une vision équilibrée de la réforme économique, dont la lettre du Président de la République, du Chancelier fédéral et du Premier ministre britannique du 5 février porte témoignage ;
  • la mise en place d'une réponse européenne coordonnée à la crise du secteur des Télécommunications, en particulier pour la téléphonie mobile ;
  • la mise en oeuvre à brève échéance des mesures de renforcement de la sécurité maritime, pour lesquelles des progrès ont été réalisés et de nouvelles impulsions doivent être données pour mieux responsabiliser les opérateurs, contrôler les navires à risque et indemniser les victimes.

MARS 2003





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