Données générales sur le Burkina Faso.

Données générales sur le Burkina Faso :

Nom officiel : Burkina Faso

Superficie : 274 190 km²

Population : 12,8 millions d'habitants (EIU, 2003)

Capitale : Ouagadougou

Villes principales :

  • Ouagadougou (980.000 habitants),
  • Bobo-Dioulasso (350.000 habitants),
  • Koudougou (115.000 habitants)

Langue officielle : français

Monnaie : franc CFA

Fête nationale : 11 décembre

Croissance démographique : 2,82%

Espérance de vie : 41,7 ans (OMS, 2002)

Taux d'alphabétisation : 12,8% (rapport mondial sur le développement humain, 2004) – chiffre contesté (24,8% dans le précédent rapport)

Religion (s) : animisme (majorité), islam (52%), catholicisme (30%)

Indice de développement humain : 175 sur 177 (ONU, 2004)

PIB : 4,181 milliards de dollars

PIB par habitant : 250 dollars par habitants (2003)

Taux de croissance : 8,0% prévu en 2004 (mission économique, août 2004)

Taux d'inflation : 1,0% prévu en 2004 (mission économique, août 2004)

Solde budgétaire : déficit courant de 11,5% du PIB en 2003

Balance commerciale : déficit de 8,4% du PIB en 2003 (mission économique)

Principaux clients : France (45,3%), Côte d'Ivoire (9,2%), Indonésie (5,0%), Mali (4,1%)

Principaux fournisseurs : France (19,6%), Côte d'Ivoire (18,8%), Japon (9,3%), Allemagne (6,0%)

Part des principaux secteurs d'activités dans le PIB : secteurs primaire : 31,8%, secondaire : 18,5%, tertiaire : 48,8%

Exportations de la France vers le Burkina Faso : 87,3 millions d'euros (DREE, 1er semestre 2003)

Importations françaises du Burkina Faso : 6,6 millions d'euros (DREE, 1er semestre 2003)

Communauté française en 2003 : 2.817 inscrits (+ 100 à 300 non-inscrits)


Institutions :

Le Burkina Faso est doté d'un régime Présidentiel, aux termes de la Constitution du 2 juin 1991, adoptée par référendum et modifiée à plusieurs reprises en 1997, 2000 et 2002.

Le Président de la République, Président du Faso, est élu pour 5 ans, au suffrage universel. Il préside le Conseil des Ministres. Le Premier ministre, chef du gouvernement, dirige et coordonne son action.

Le Parlement comporte une chambre unique dénommée Assemblée Nationale. La seconde chambre, dite des représentants, a été supprimée par la loi constitutionnelle du 22 janvier 2002. L'Assemblée Nationale comporte 111 députés, dont 10% de femmes. Les dernières élections législatives, organisées en mai 2002, ont permis, pour la première fois, avec l'arrivée d'environ 40% de députés appartenant à une douzaine de partis d'opposition, de refléter la pluralité des opinions politiques au Burkina Faso. Politique intérieure

Colonisée par la France en 1896, la Haute Volta déclare son indépendance le 5 août 1960. En 1983, Thomas Sankara accède au pouvoir. Il entame une " révolution démocratique et populaire " et rebaptise le pays " Burkina Faso " (Patrie des Hommes Intègres). Ce régime prend fin en 1987, avec un coup d'Etat qui porte à la présidence Blaise Compaoré. Celui-ci se lance dans une politique de transition démocratique. Blaise Compaoré remporte les élections présidentielles en 1991, et est réélu en 1998.

Situation économique :

Avec un très faible PIB par habitant, son enclavement et la quasi-absence de ressources naturelles, le Burkina Faso fait partie des pays les moins avancés. Plus de 46% de la population vit aujourd'hui en dessous du seuil de pauvreté, soit deux pour cent de plus qu'en 1994. Le pays ne peut se passer de l'aide extérieure mais sa bonne gestion macroéconomique lui


vaut d'être bien noté par la Banque mondiale et le FMI. En juin 2003, le Burkina Faso a bénéficié d'une nouvelle FRPC du FMI d'un montant de 40 millions de DTS (55M$) pour la période 2003/2006. Trois crédits d'appui à la stratégie de réduction de la pauvreté couvrant les années 2001/2004 ont été mis en place par la Banque mondiale (120M$ au total).

Si sur le court terme l'économie burkinabè a bien résisté à la crise ivoirienne du fait d'abondantes récoltes céréalières et cotonnières, la région semble de plus en plus structurellement pénalisée. Le taux de croissance, pourtant élevé (6%), est à peine supérieur au croît démographique. La crise ivoirienne a généré une baisse des échanges et des transferts financiers, l'afflux de milliers de rapatriés (peut-être 300.000), des pertes d'emploi dans la région ouest et l'accroissement des dépenses sécuritaires de l'Etat.

Données de novembre 2004.





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