Communiqué à la suite de l'interview accordée par le Président de la République au Nouvel Observateur, à l'International Herald Tribune et au New York Times

Communiqué de la Présidence de la République à la suite de l'interview accordée par le Président de la République au Nouvel Observateur, à l'International Herald Tribune et au New York Times.

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PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE


Paris, le 1er février 2007

COMMUNIQUE


Le Président de la République a réaffirmé de la façon la plus claire la politique française vis-à-vis de l'Iran. Un sujet aussi grave, sur lequel l'engagement de la France et du Président de la République est constant, ne saurait faire l'objet d'une polémique.

Deux types de questions se posent : la question nucléaire et les questions régionales.

1) la question nucléaire. La France, avec la communauté internationale, ne peut accepter la perspective d'un Iran doté de l'arme nucléaire et demande à l'Iran de respecter ses engagements au titre du TNP, tout en réaffirmant le droit de ce pays à l'énergie nucléaire civile. L'Iran, qui n'a pas prouvé que son programme nucléaire était destiné à des fins pacifiques, doit appliquer les résolutions de l'AIEA et de l'ONU et rétablir la confiance qu'il a rompue pendant une longue période de dissimulation de ses activités nucléaires.

Cette question met en péril l'équilibre et la stabilité de la région du Moyen-Orient et au-delà. Elle est traitée entre les trois Européens (France - Allemagne - Royaume Uni) et l'Union européenne avec la Russie, la Chine et les États-Unis qui agissent de façon solidaire et veillent à l'unité de leur position, comme ils l'ont démontré avec l'adoption unanime de la résolution 1737 du conseil de sécurité des Nations Unies.

Les six pays ont proposé à l'Iran en 2006 une coopération dans les domaines nucléaires civils, économiques et de sécurité. L'offre est toujours sur la table. Si l'Iran accepte de suspendre par un geste souverain ses activités liées à l'enrichissement, alors le conseil de sécurité de l'ONU suspendra le processus de sanctions en cours et la négociation s'engagera avec l'Iran.

Le programme nucléaire iranien est opaque et donc dangereux pour la région sur le plan de la prolifération et de la course aux armements. La France milite pour que le Moyen Orient devienne une zone libre d'armes de destruction massive et une résolution de l' AIEA a été votée en ce sens l'an dernier.

2) sur le plan régional la France considère que l'Iran a vocation à jouer un rôle dans la région où il doit contribuer à la stabilité et à la paix. La France a toujours estimé qu'un fil de dialogue devait être maintenu avec ce pays pour le traitement des crises et l'avenir de la région. La France a dénoncé et condamné à plusieurs reprises les déclarations du Président AHMADINEJAD concernant Israël et la Shoah.





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