Communiqué de la Présidence de la République à l'occasion de la réunion du Haut conseil de la mémoire combattante

PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE

Paris, le 19 février 2002

COMMUNIQUÉ

Le Président de la République a réuni au Palais de l'Élysée, mardi 19 février à 9h00, le Haut Conseil de la mémoire combattante.

Le Haut Conseil de la mémoire combattante a été créé en janvier 1997. Il réunit, autour du Président de la République, les ministres concernés ainsi que onze personnalités qualifiées.

Le Président de la République a tenu, en ouvrant la séance, à saluer une nouvelle fois la mémoire de Geneviève ANTHONIOZ-DE GAULLE, disparue jeudi dernier. Geneviève ANTHONIOZ-DE GAULLE était membre du Haut Conseil de la mémoire combattante depuis 1997, et son mandat avait été renouvelé l'an dernier.

Le chef de l'État est intervenu sur plusieurs points de l'ordre du jour.

En cette année 2002 qui marque le 40e anniversaire de la fin de la guerre d'Algérie, le Président de la République est revenu sur la question de la date de cette commémoration.

Il a rappelé que "le choix d'une date de commémoration nationale doit être le fruit de la concertation et du dialogue". Un choix de cette importance "appartient aux associations d'anciens combattants" et "doit être facteur de rassemblement, non de division".

Le Président de la République a ajouté que cet objectif n'avait pas à ce jour été atteint même s'il continue à souhaiter "qu'une journée nationale du souvenir puisse permettre aux anciens combattants de la guerre d'Algérie de se recueillir dans l'unité et la dignité".

Le besoin de reconnaissance "des sacrifices consentis" est très fort. Le Président de la République a souhaité y répondre. Comme les Présidents nationaux de l'UNC et de la FNACA le lui avaient suggéré, bien avant les débats qui ont eu lieu à l'Assemblée nationale en janvier dernier, autour de la date du 19 mars, le Président de la République a déclaré qu'il allait "demander au Grand chancelier de la Légion d'honneur la création d'un contingent spécial de décorations dans les ordres nationaux et la Médaille militaire".

Cette promotion du 40e anniversaire de la fin de la guerre d'Algérie sera publiée à l'occasion de l'inauguration du mémorial du quai Branly au quatrième trimestre 2002.

Le Président de la République a ensuite demandé, en vue de la commémoration du 60e anniversaire de Bir Hakeim, en juin 2002, que les demandes et "les remarques des anciens de la 1er DFL", telles qu'exprimées par leur Président, le Général de St-Hillier soient prises en compte. Il a demandé également que des nominations "dans les ordres nationaux viennent récompenser le très petit nombre de survivants de Bir Hakeim", bataille emblématique de l'action des Forces Françaises Libres.

Au titre des questions diverses, Monsieur CHIRAC s'est fait présenter un point de situation sur le rôle de l'Office national des Anciens combattants en matière de solidarité et de mémoire. Il a rappelé que c'est à travers l'ONAC et l'Institution nationale des Invalides "qu'est satisfait le droit à réparation". Le renforcement du rôle de l'ONAC est conforme, a-t-il déclaré, "aux engagements pris en 1999, lors de l'adossement du secrétariat d'État chargé des anciens combattants au ministère de la Défense". Il a conclu ce point en indiquant que "les structures de l'État consacrées aux anciens combattants lui paraissaient "proches d'atteindre leur point d'équilibre".




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