Réunion sur la sécurité routière: propos du Président de la République.

Palais de l'Elysée - Paris le 19 octobre 2005


Le Président de la République, M. Jacques Chirac, présidant mercredi 19 octobre 2005, à la veille des Etats généraux de la sécurité routière, une réunion sur ce thème, a incité le gouvernement à poursuivre son action pour faire baisser le nombre de victimes de la route en mettant l'accent sur les jeunes conducteurs de deux roues.
"Plus de 6.000 vies ont été sauvées et 100.000 blessés ont été évités en trois ans grâce à la vigilance et à la prudence des Français", a dit le chef de l'Etat lors de cette réunion à l'Elysée. "C'est bien mais ce n'est pas suffisant", a estimé le Président de la République ajoutant que "tant qu'il y aura tant de vies fauchées, de familles brisées nous avons le devoir de poursuivre la lutte contre la violence routière".

Le nombre de morts sur les routes a connu en septembre 2005 une nouvelle baisse (16,6 %), ce qui pourrait permettre au gouvernement de tenir son objectif de passer sous la barre des 5.000 morts en 2005.

"Les meilleurs exemples européens nous montrent que nous pouvons encore progresser", a dit le Chef de l'Etat en appelant le gouvernement à "agir dans les mois qui viennent avec détermination et fermeté" avec "trois priorités".

1.
"D'abord la protection des jeunes et des deux-roues", a-t-il déclaré alors que le nombre de conducteurs de deux roues décédés a été en augmentation en 2004 (+ 0,1%, soit 814 tués). Avec 1% du trafic, les motards représentent 15,6% des personnes tuées et le risque d'être tué dans un accident est 19 fois plus élevé en moto qu'en voiture.
Il a rappelé que "l'on ne peut pas accepter que la proportion de jeunes victimes d'accident n'ait pas sigificativement diminué et qu'elle ait même augmenté pour certaines classes d'âge".
"Nous devons aussi tout faire pour obtenir avec les deux roues des résultats comparables à ceux des automobilistes", a insité M. Jacques Chirac.

2.
Il a également demandé le renforcement des campagne de communication "en nombre et en degré de réalisme, notamment à destination des jeunes et des conducteurs qui roulent sans permis et sans assurance".

3.
Le Président de la République a enfin souligné que les contrôles devaient "s'appliquer à tous de manière égale", demandant que les véhicules étrangers repérés par les radars automatiques puissent être effectivement sanctionnés d'ici à septembre 2006.





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