© Service photographique de la Présidence de la République.
La laiterie de la Reine
Pour retenir Marie-Antoinette à Rambouillet, Louis XVI lui fait aménager à l'extrémité orientale des canaux, un enclos qui renferme une laiterie. Cet édifice
néoclassique en grès de l'architecte Thévenin, est entouré de deux pavillons circulaires bâtis en briques, à l'allure campagnarde.
Au centre de l'enclos on rejoint la Laiterie par un péristyle aux colonnes toscanes, surmonté d'un médaillon représentant une vache allaitant son veau.
Un première salle ronde est surmontée d'une coupole à caissons et rosaces, ceinturée par une haute console de marbre de Carrare. Des niches murales y accueillent des vases
à anses ornées de têtes de chèvres remplis de lait frais. C'est dans cette pièce que se dégustaient lait frais et laitages. Un mobilier de style étrusque, de Georges Jacob,
dessiné par Hubert Robert, occupait ce salon. Il fut comme les vases, dispersé pendant la Révolution.
Napoléon réaménagera la Laiterie. Il y fera installer une grande table de marbre blanc, ornée en son centre de chiffres impériaux. La Restauration leur substituera l'étoile sur fond rouge que l'on voit actuellement.
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La laiterie de la Reine
Cette rotonde s'ouvre sur une salle rectangulaire : des jets d'eau, des vases étrusques et des coupes au galbe de sein sur leur trépied à tête de bélier convergeaient ver la grotte artificielle.
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La laiterie de la Reine
Une sculpture de Pierre Julien, "Amaltée et la nymphe" occupe le centre de cette grotte.
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