Lettre de condoléances à la suite de la disparition de M. Gabriel KASPEREIT.

Lettre de condoléances de M. Jacques CHIRAC, Président de la République, à la suite de la disparition de M. Gabriel KASPEREIT.


LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

Paris, le 1er août 2006.


Madame,


J'ai appris avec une profonde tristesse le deuil qui vient de vous frapper cruellement. Dans ces instants de peine et de recueillement pour vous-même et votre famille, je tenais à vous dire combien je partage votre douleur.

Homme de conviction, de courage et d'engagement, Gabriel KASPEREIT, résistant, ancien de la France libre, il avait fait le choix du Gaullisme. Je sais avec quel dévouement il a toujours exercé ses fonctions de ministre auprès de Jacques Chaban-Delmas et d'élu. Elu de Paris, il s'est consacré avec passion au service de ses administrés depuis 1961, que ce soit à l'Assemblée Nationale ou au Conseil de Paris.

A l'Assemblée Nationale et à la Ville de Paris, il a toujours bénéficié de l'estime de ses collègues et il a été à mes côtés un élu, un maire exemplaire du 9ème arrondissement auquel il était tant attaché.

Serviteur de l'Etat dont il avait la plus haute conception, il incarnait les valeurs du Gaullisme.

J'avais pour votre mari infiniment d'estime et d'amitié. Je sais combien, dans ce grand malheur qu'est la perte d'un être cher, les mots sont impuissants mais je tenais à vous dire, ainsi qu'à votre famille, la part que je prends à votre peine et à vous adresser mes condoléances les plus sincères et très émues.

Je vous prie de bien vouloir agréer, Madame, l'expression de mes hommages respectueux.



Jacques CHIRAC


Madame Gabriel KASPEREIT





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