Message du Président de la République à l'occasion de la commémoration de la catastrophe aérienne de Maracaïbo d'août 2005.

Message de M. Jacques CHIRAC, Président de la République à l'occasion de la commémoration de la catastrophe aérienne de Maracaïbo en août 2005 -lu par M. François BAROIN, ministre de l'outre-mer-.

Fort-de-France (La Martinique) le 16 août 2006.

Il y a un an, la Martinique et la France tout entière étaient en deuil de nos 152 compatriotes, victimes de la catastrophe aérienne de Maracaïbo. Le 24 août 2005, lors des cérémonies organisées ici à Fort-de-France, à Paris, en métropole et dans l'ensemble de l'outre-mer, notre pays s'est rassemblé dans la peine et le recueillement. J'étais, ce jour-là, parmi vous pour partager votre douleur et vous exprimer la compassion et l'affection de la Nation.

Aujourd'hui, jour anniversaire de ce tragique événement, nous nous retrouvons autour de la mémoire des victimes et nous pensons, avec une profonde émotion, à leurs familles et à leurs proches qui ont connu une perte irréparable.

C'est tout le sens de la présence parmi vous de François BAROIN, Ministre de l'Outre-mer, que j'ai chargé, en mon nom et en celui de tout le Gouvernement, de vous redire, chers compatriotes martiniquais, la solidarité indéfectible de la Nation.

Nous devons aux victimes, à leurs familles et à leurs proches, la vérité sur les causes de l'accident. L'enquête, nécessairement longue et difficile, progresse de manière satisfaisante et vous pouvez compter sur mon engagement afin que la lumière complète soit faite sur cette tragédie.

Il était aussi de notre devoir de tirer les leçons du drame de Maracaïbo. A ma demande, le Gouvernement a pris des mesures importantes et des initiatives, au niveau national comme sur le plan international, pour que la sécurité des transports aériens soit renforcée. Des progrès très réels ont déjà été réalisés. Cet effort pour la sécurité aérienne, la France, avec ses partenaires internationaux, va le poursuivre avec la détermination que justifie un enjeu aussi essentiel.

Mes chers compatriotes, aujourd'hui, un an après, la communauté nationale n'oublie pas ; elle est rassemblée dans le souvenir et dans l'émotion. Au nom de toutes les Françaises et de tous les Français, c'est du fond du cœur que j'exprime aux familles des victimes et à leurs proches, notre fraternité, notre fidélité et notre profonde compassion.





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