Propos du Président de la République lors de l'hommage rendu aux trois pompiers volontaires décédés au retour d'une mission.

Propos de M. Jacques CHIRAC, Président de la République lors de l'hommage rendu aux trois pompiers volontaires décédés au retour d'une mission.

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Caserne de Puget-Ville (Var), le jeudi 17 août 2006.

QUESTION - Monsieur le Président, quel est le sens de votre visite aujourd'hui à Puget ?

LE PRESIDENT - C'est simplement l'expression que j'ai tenu, avec mon épouse, à formuler de la solidarité de toutes les Françaises et de tous les Français et de leur compassion, à l'égard, une fois encore malheureusement, de ce drame vécu par les sapeurs-pompiers français, et notamment ceux du Var, à la suite de l'accident où trois d'entre eux sont, hélas, décédés et un quatrième blessé.

Victimes de ce courage, de cette abnégation qui caractérisent les sapeurs-pompiers de France, je tenais simplement mais de tout cœur à leur rendre l'hommage qui leur est dû.

Nous ne pouvons pas accepter que de jeunes médecins se détournent de certaines spécialités indispensables comme la chirurgie, l'anesthésie ou l'obstétrique. Ni que des médecins en activité aient du mal à exercer dans de bonnes conditions parce que leurs primes d'assurance sont trop élevées.

Je souhaite que le ministre de la Santé trouve rapidement une solution pérenne à ce problème. Et cela en concertation avec les professionnels de santé et les assureurs.

Ces gestes sont clairs. C'est, d'une part, la libération de soldats israéliens retenus prisonniers actuellement, soit par le Hamas, soit par le Hezbollah, et l'arrêt du lancement de roquettes, notamment de roquettes Qassam, sur Israël. C'est, d'autre part, l'arrêt des bombardements qui détruisent des équipements indispensables à la vie du Liban et qui font, hélas, des victimes, morts et blessés

Dans ce contexte, il est indispensable, s'agissant de la Palestine, de reprendre le dialogue avec le Président de l'Autorité palestinienne, Monsieur Mahmoud ABBAS. Et s'agissant du Liban, d'appliquer réellement la résolution 1559 de l'ONU, en comprenant bien -et tous les Libanais doivent comprendre cela, et admettre cela- qu'il ne peut pas y avoir de Liban stable politiquement, de Liban assumant ses responsabilités et son développement, de Liban démocratique, si une partie de son territoire est occupée par des milices qui n'obéissent pas au gouvernement central libanais.





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