Déclarations du Président de la République et du Premier ministre du Portugal à l'issue de leur entretien.

Déclarations de M. Jacques CHIRAC, Président de la République, et de M. Antonio Manuel de OLIVEIRA GUTERRES, Premier ministre du Portugal, à l'issue de leur entretien.

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Palais de l'Élysée, le lundi 18 octobre 1999

M. DE OLIVEIRA GUTERRES - Je veux remercier le Président Jacques Chirac de cet entretien qui nous a permis de regarder d'une façon très large tous les domaines de coopération entre les deux présidences, la présidence française et la présidence portugaise, de l'Union européenne pendant l'année 2000, pour garantir une très grande efficacité dans la conduite des affaires européennes. Et je dois constater que nous avons une vision commune sur l'ensemble des problèmes qui nous préoccupent pour garantir le succès du Sommet sur l'emploi, pour garantir le succès du Sommet euro-africain, où nous avons d'ailleurs une vision commune sur l'importance de la présence du Maroc, et aussi pour garantir le succès de la CIG qui doit se terminer sous présidence française, surtout en tenant compte de ce que nous n'avons pas réussi à conclure à Amsterdam.

En outre, nous avons suivi la situation politique en Afrique, au Timor oriental et il y a aussi une vision commune des grands problèmes mondiaux, notamment en ce qui concerne la réforme de l'Organisation mondiale de commerce et la future évolution de l'Union européenne dans le renforcement de la politique de sécurité et de défense.

QUESTION - Quel sera le grand chantier des deux présidences, au delà du problème de l'emploi ?

M. DE OLIVEIRA GUTERRES - Il y a beaucoup de chantiers, pas seulement un chantier. Naturellement, pour la présidence portugaise, le Sommet de l'Emploi est très important et c'est très important que la contribution française soit décisive pour le succès de ce Sommet. Mais il ne faut oublier que l'année prochaine sera l'année du Sommet euro-méditerranéen, pendant la présidence française. Il ne faut pas oublier la CIG et son importance pour la réforme des institutions. Il ne faut pas oublier que l'année prochaine verra naître, j'espère, une nouvelle capacité dans le domaine de la coordination de la politique extérieure et de sécurité commune. Maintenant, M. PESC est né et nous voulons soutenir son activité, son action et avoir une ligne très forte de coordination dans tout ce qui concerne la sécurité et la défense, dimension nouvelle des affaires européennes. Alors, il y a énormément de thèmes que la France et le Portugal vont essayer de faire aboutir à un succès.

LE PRÉSIDENT - Je voudrais simplement dire que pour nous, d'abord, il est extrêmement agréable de travailler avec le Portugal, d'être articulé sur le Portugal pour les présidences de l'an 2000, d'abord le Portugal, puis la France.

C'est agréable parce que nous avons, je dirai, une vraie connivence, nous partageons des valeurs identiques, nous avons finalement des intérêts très largement communs et nous avons une amitié profonde et ancienne qui nous permet de parler de ces choses, je dirai, très calmement, de façon agréable.

Tout ce que nous avons fait ce matin, le Premier ministre vient de le dire, c'était dans une grande harmonie. C'est cela aussi, un peu, l'Europe qui se construit, et donc j'augure bien des résultats qui seront obtenus depuis le Sommet de Lisbonne, en mars, jusqu'à la fin de l'année 2000 par la double présidence portugaise et française.





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