Déclarations à la presse du Président de la République et du Président de la République fédérale d'Allemagne.

Déclarations à la presse de M. Jacques CHIRAC, Président de la République, et de M. Johannes RAU, Président de la République fédérale d'Allemagne, à l'issue de leur déjeuner.

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Palais de l'Élysée, le mardi 27 juillet 1999

M. RAU - Mesdames et Messieurs, c'est la première visite que je rends à la France, à ce pays qui est notre ami, depuis mon entrée en fonctions en tant que Président fédéral, et je suis très heureux d'avoir pu rencontrer aussi rapidement le Président de la République pour conduire avec lui des entretiens.

Nous avons discuté des tâches qui sont les nôtres dans un esprit de grande confiance et d'amitié, nous avons abordé toutes les questions qui se posent à nos deux pays, et aux hommes et aux femmes qui habitent dans nos deux pays, et qui sont autant d'enjeux pour l'Union européenne.

Nous nous étions rencontrés dimanche dernier au Maroc, dans des circonstances tristes. Auparavant, nous avions eu l'occasion de faire connaissance, au milieu des années 80. Nous avons donc conduit aujourd'hui des entretiens dans une atmosphère très détendue, ce qui ne les a pas empêchés d'être approfondis et très constructifs. Et je voudrais formuler mes remerciements pour toute l'hospitalité qui m'a été prodiguée.

Par ailleurs, je suis très heureux que le Président de la République ait accepté notre invitation de se rendre pour une visite d'Etat en Allemagne, au milieu de l'année prochaine, à quelques jours du commencement de la présidence française de l'Union européenne. Monsieur le Président de la République viendra donc en République fédérale et à Berlin, et je suis très heureux d'avoir l'occasion de l'accueillir à ce moment-là pour poursuivre le développement de nos relations dans l'esprit tout à fait constructif qui nous anime.

LE PRÉSIDENT - Mesdames, Messieurs, je voudrais à mon tour dire ma joie et la joie des Français d'avoir reçu aujourd'hui le Président de la République allemande. Ce n'est pas là une formule diplomatique ou de politesse. Le Président a choisi de faire son premier voyage à l'étranger en France et cela a une signification forte. C'est un honneur, naturellement, pour notre pays mais cela signifie aussi que le lien privilégié entre l'Allemagne et la France est très fort. Or, il n'y a pas de construction européenne possible de façon équilibrée et structurée s'il n'y a pas un lien très fort entre l'Allemagne et la France, c'est ainsi. Je remercie donc très chaleureusement le Président.

J'ajoute que c'est avec un très grand plaisir bien sûr que j'ai accepté son invitation à venir en Allemagne fin juin de l'année prochaine, c'est à dire à quelques jours de l'ouverture de la présidence française de l'Union européenne.

Enfin, nous avons, comme l'a dit le Président à juste titre, évoqué tous les grands problèmes, les problèmes bilatéraux, bien sûr, les problèmes européens, et notamment ceux qui touchent la défense, l'élargissement, et également les problèmes internationaux, avec le Kosovo, le pacte sur les Balkans, la suite de l'excellente présidence allemande, bref les problèmes qui nous sont communs. Nous poursuivrons ce dialogue et je m'en réjouis.





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