Allocution du Président de la République à l'occasion du déjeuner offert par le Gouverneur de Saint-Pétersbourg.

Allocution prononcée par M. Jacques CHIRAC, Président de la République, à l'occasion du déjeuner offert en son honneur par M. Vladimir IAKOVLEV, Gouverneur de Saint-Pétersbourg.

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Saint-Pétersbourg, Russie, le samedi 27 septembre 1997

Monsieur le Gouverneur,

Madame,

Monsieur le Vice-Premier Ministre,

Je voudrais d’abord vous dire combien nous sommes sensibles à votre accueil et heureux d’être dans l’une des plus belles villes du monde, des capitales culturelles de notre Europe. Lorsque je dis nous, c’est mon épouse, ce sont les ministres français qui sont ici et l’ensemble de la délégation qui m’accompagne.

Alors, je vais d’abord vous dire que vous avez échappé à quelque chose. Le Gouverneur et moi-même, nous avions deux longues allocutions et leurs traductions devaient être sur table, puis nous avons égaré les traductions... Nous avons décidé, l’un et l’autre, d’être très brefs.

Je voudrais simplement, au-delà des remerciements et de l’admiration que nous avons pour votre ville, Monsieur le Gouverneur, vous dire que j’ai été sensible aux échanges que nous avons eus tout à l’heure dans votre salon.

En 2003, il y aura les fêtes du 300e anniversaire de la fondation de Saint-Pétersbourg et je souhaite que la France puisse s’associer à cette manifestation comme l’ont déjà décidé d’autres pays. Le ministre français des Affaires européennes s’en occupera personnellement.

Mais avant 2003, il y aura 1999, qui connaîtra d’importants événements à Saint-Pétersbourg. Le 200e anniversaire de la naissance de POUCHKINE, mais surtout le Congrès mondial consacré, dans le cadre de la décennie des peuples premiers de l’UNESCO, à tout ce qui touche et concerne les peuples premiers. C’est le Professeur MALAURIE, ici présent, qui participe à l’organisation de cette grande manifestation à laquelle je compte bien me rendre et à propos de laquelle le Président ELTSINE m’a confirmé hier qu’il serait lui-même présent à cette occasion pour présider ce Congrès.

J’ai été sensible, Monsieur le Gouverneur, au fait que l’un des premiers mots que vous m’ayez adressés ait concerné l’Académie polaire, dont le Premier ministre TCHERNOMYRDINE vous a parlé hier soir au téléphone à la suite des entretiens que j’ai eus à ce sujet avec le Président ELTSINE et avec lui-même. Nous en reparlerons tout à l’heure avec le Professeur MALAURIE.

J’ai enregistré aussi, avec plaisir, l’idée de créer ici, comme il y en a d’autres, une Maison de la France et de créer, dans le cadre d’un accord entre Paris et Saint-Pétersbourg, les journées de Paris à Saint-Pétersbourg et de Saint-Pétersbourg à Paris.

En peu de temps, Monsieur le Gouverneur, nous avons évoqué bien des choses, bien des projets pour renforcer les liens entre votre si belle ville et notre pays.

Je voudrais donc lever mon verre, maintenant, en espérant que ces projets auront une suite positive et rapide. Je voudrais lever mon verre aussi à votre santé, Monsieur le Gouverneur et à celle de Madame IAKOVLEVA et surtout à cette amitié, à cette confiance qui existent depuis si longtemps et qui se sont trouvés renforcées, il y a cent ans, par l’un des mes prédécesseurs à Saint-Pétersbourg, une amitié et une confiance entre la Russie et la France.





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