Interventions du Président de la République et du Président de la Fédération de Russie.

Interventions de M. Jacques CHIRAC Président de la République et de M. Boris ELTSINE Président de la Fédération de Russie.

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Strasbourg, Bas-Rhin, le vendredi 10 octobre 1997

M. ELTSINE - Nous avons examiné deux questions et je vous apporte les réponses à ces deux questions. Dans son intervention au Sommet du Conseil de l'Europe le Président CHIRAC a mentionné l'interdiction des mines antipersonnel. Je vais vous répondre, bien qu'une grande puissance occidentale soit absente, je vous dirai que nous appuyons et que nous appuierons cet objectif que nous poursuivons, afin de parvenir à une solution et à la signature de la convention. Voilà ma réponse à cette question.

Deuxième question que nous avons examinée avec le Président CHIRAC et le Chancelier KOHL : il s'agit d'un accord auquel nous sommes parvenus parce que tous les trois nous avons des problèmes communs, des questions communes qui concernent nos trois Etats à la fois. Nous sommes convenus de nous retrouver chaque année tous les trois ensembles, voilà ma seconde nouvelle que je voulais vous communiquer.

LE PRÉSIDENT - D'abord je voudrais dire combien je me suis réjoui que le Président ELTSINE ait décidé d'examiner le problème des mines antipersonnel et de soutenir une évolution allant dans le sens du traité - ou de la convention - qui sera signé à Ottawa. Je me réjouis beaucoup également de cette décision que nous avons prise d'avoir une concertation permanente entre le Chancelier Helmut KOHL, le Président Boris ELTSINE et moi-même. Je crois que cela représente une force importante de l'Europe et notamment un élément nécessaire à l'approfondissement de la paix. Nous avons également évoqué d'autres problèmes sur lesquels le Président ELTSINE prendra des initiatives, en particulier pour la situation dans le Caucase, et il sait que la France soutiendra sans réserve les initiatives qu'il prendra dans ce domaine. Il en va de même pour le Proche-Orient.

QUESTION - Une question pour Interfax : où et quand aura lieu ce premier sommet à trois ?

M. ELTSINE - Nous n'avons pas encore décidé où cette réunion aura lieu. Nous sommes convenus du principe, de ce que c'était indispensable dans la création de la grande Europe qui comprend la Russie. Il s'agit d'une Europe qui compte avec la Russie douze faisceaux horaires. C'est un territoire de liberté, un territoire de démocratie. C'est pourquoi nous sommes convenus du principe de nous réunir à trois, une fois par an. Mais où nous nous réunirons, peu importe. J'irai où Jacques me dira d'aller, si Helmut nous invite j'accepterai son invitation, moi aussi je peux les inviter.

LE PRÉSIDENT - J'ai une proposition : SVERDLOSK...

M. ELTSINE - ... avec plaisir, c'est ma patrie.

LE PRÉSIDENT - Je suis sérieux.





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