Discours du Président de la République à Shanghai, Chine.

Discours de M. Jacques CHIRAC, Président de la République, à Shanghai.1

Shanghai, Chine, le dimanche 18 mai 1997

Monsieur le Vice-Maire de Shanghai et Administrateur de Oudong

Messieurs les Ministres,

Mesdames, Messieurs,

C’est à Shanghai, la " perle de l’Orient ", que j’ai souhaité achever ma trop courte visite en Chine.

Shanghai d’où partirent vers la France ces jeunes révolutionnaires qui devaient si fortement marquer leur temps : Deng Xiaoping et Zhou Enlai.

Shanghai, creuset de la modernité chinoise et symbole de l’ouverture au monde d’un pays engagé dans l’une des plus extraordinaires transformations économiques et sociales de l’Histoire de l'humanité.

Et c’est à Oudong, Monsieur le Vice-Maire, que j’ai souhaité m’exprimer. Ici, de l’autre côté du fleuve, à l’Est où le soleil se lève, Shanghai bâtit le XXIe siècle et rejoint le premier rang des pôles économiques de l’Asie.


Vous le savez, j’aime la Chine. Depuis mes années de jeunesse, j’ai appris à connaître cette prestigieuse civilisation, la plus ancienne actuellement vivante. Pour un Européen, façonné par une histoire faite de ruptures et de diversité, la Chine incarne la plus remarquable continuité culturelle. " Un Etat plus vieux que l’Histoire ", pour reprendre le mot du général de Gaulle. Une continuité qui s’incarne dans votre écriture comme dans vos rizières où s’enracinent des modes de vie et une morale millénaires.

Cette Chine a toujours fasciné l'Europe, malgré la difficulté des accès. Rencontre avec la Rome antique, malgré la présence des Parthes. Rencontre avec Byzance et le Haut Moyen Age grâce aux soieries mystérieuses, linceul de nos saints. Rencontre avec Marco Polo. Rencontre avec les grandes découvertes et les Compagnies des Indes qui nous ont fait aimer l'art chinois, ses laques et ses porcelaines que nous importions et que nous imitions. Rencontre de tout temps par cette étonnante Route de la Soie, cordon reliant la Chine au monde, voie d'accès du bouddhisme comme des marchands arabes. Mère des arts et des lettres, forte de sa civilisation stable d'Empire du milieu, la Chine s'imposait.

Et pourtant, vint le temps de l'incompréhension. La conjonction de l'aveuglement mandchou, qui prétendait fermer la Chine au monde, et les appétits de l'impérialisme conquérant ont ouvert, au XIXe siècle, l'une des pages les plus sombres de l'histoire de votre pays. Cette page d'un siècle et demi se tourne : dans six semaines, Hong-Kong revient à la Chine.

Je souhaite que cet acte fondamental, pacifique et négocié, marque le début d’une ère nouvelle. Deng Xiaoping a résumé dans une formule heureuse votre volonté de faire vivre tout ce qui fait la réussite de Hong-Kong : " un pays, deux systèmes ". Une mise en oeuvre exemplaire de cette politique servira de référence et facilitera l’unification de votre pays.

Oui, le moment est venu d’une approche nouvelle entre la Chine et l’Occident, faite de reconnaissance mutuelle, de considération, d’adhésion commune aux grandes valeurs universelles. Je souhaite que nos cultures apprennent à mieux se connaître, à mieux se comprendre, dans le respect de leurs différences. Je souhaite qu’elles puissent s’enrichir mutuellement. Le moment est venu de reconnaître ce que nous sommes devenus et ce que nous pouvons faire ensemble. Car, comme l'a écrit votre grand poète Wang Bo, " Quelqu’un qui vous comprend, même au bout du monde, est comme un voisin ".

Depuis bientôt vingt ans, l’extraordinaire développement économique et social de la Chine impressionne le monde. Il bouleverse l’équilibre planétaire. Il déterminera celui du XXIe siècle.

Deng Xiaoping, que j’ai eu le privilège de bien connaître, aura façonné la Chine en lui ouvrant toutes grandes les portes de la modernité. C’est lui qui aura permis le véritable éveil du peuple chinois. C’est lui qui a libéré le génie de vos paysans, de vos entrepreneurs, de vos intellectuels, mobilisés vers un seul but

: restaurer la Chine dans son prestige et sa puissance.

Le formidable décollage économique de la Chine que nous venons d'observer ici à Pudong, en fait déjà l’une des premières puissances mondiales. Dans une ou deux générations, vous serez au premier rang. Vos métropoles, et d’abord Shanghai, rayonneront dans le monde entier. Toutes les grandes entreprises auront un siège régional en Chine et des cadres chinois dans leur direction générale. De grandes entreprises chinoises apparaîtront parmi les principales multinationales. Les places financières de Shanghai et de Hong Kong seront suivies, jour après jour, dans le monde entier à l’égal de New York, Tokyo, Londres ou Paris.


La France se réjouit de ce retour de votre pays au premier rang de la scène du monde, à la juste place qui doit être la sienne. Elle souhaite l’accompagner amicalement dans ce processus historique.

C’est tout le sens de ma visite et des entretiens que je viens d’avoir avec le Président Jiang Zemin et le Premier ministre Li Peng. Je leur ai proposé que la Chine et la France, et avec la France l’Europe tout entière, nouent un partenariat privilégié, inspiré par d'une vision stratégique, à long terme, de nos complémentarités comme de nos intérêts communs.

L’Europe et la Chine viennent de sceller une alliance dans l’aéronautique en s’engageant, comme première étape, dans la construction en commun d’un avion de cent places qui viendra compléter la gamme Airbus. Dans le domaine spatial également l’accord que nous avons signé permettra une fructueuse coopération, pour les satellites comme pour les lanceurs.

Vos besoins en énergie sont immenses et la France, votre premier partenaire dans le domaine nucléaire, s’engage à vos côtés pour vous aider à construire une filière nationale chinoise, et à maîtriser le cycle du combustible. Dans ce même secteur-clé de l’énergie, j’ai proposé que la Chine et la France s’associent pour la maîtrise de deux autres technologies de pointe : le gaz naturel liquéfié et le charbon propre.

Bien d’autres domaines s’offrent à notre coopération. Hier, en inaugurant la plus importante exposition technologique française jamais organisée à l’étranger, j’ai invité nos chefs d’entreprise venus nombreux de France à investir davantage en Chine, à nouer des alliances avec vos sociétés, à conjuguer votre génie et nos savoir-faire pour le plus grand bénéfice de nos deux pays. J’ai souhaité que nos établissements bancaires participent au développement de vos services financiers.

Je suis heureux qu'à l'occasion de mon voyage, de grands groupes d'assurances français, qui sont parmi les premiers du monde et qui disposent d'une incomparable expérience, aient été autorisés à développer leurs activités dans votre pays.


Au-delà de sa contribution à votre progrès économique, la France peut aider la Chine à faire face à quelques-uns des plus grands défis auxquels votre pays va être confronté, du fait de son exceptionnelle croissance.

Je pense d’abord à la maîtrise du développement urbain. Inévitablement, la modernisation de votre agriculture va accentuer l’émigration du monde paysan vers vos villes. On le voit ici à Pudong. Monsieur le Vice-Maire nous a expliqué le problème que cela posait. Contrôler leur croissance, assurer leur aménagement en infrastructures et en équipements collectifs, permettre ainsi une meilleure qualité de la vie

: voilà un immense champ de coopération pour lequel la France peut mettre à votre disposition ses meilleurs urbanistes, ses grands architectes. Déjà, ici même, Jean-Marie Charpentier construit votre nouvel opéra, tandis que Paul Andreu bâtit l’ensemble magnifique du futur aéroport de Pudong.

Elargissant l’action de ces pionniers, je souhaite faire de l’architecture l’exemple d’une association réussie entre les talents de nos deux pays. J’ai le plaisir d’inviter cinquante futurs ou jeunes architectes chinois à venir en France pour compléter leur formation, mener des missions d’études ou encore pour s’associer avec des cabinets d’architectes français au service de projets communs. Par-delà l’architecture et l’urbanisme, l’aménagement du territoire peut être aussi un champ particulièrement stimulant de coopération entre nos deux pays.

Je pense ensuite à la protection de l'environnement. Plusieurs générations nous ont été nécessaires pour comprendre que l’industrialisation risquait de détruire notre environnement si nous n’adoptions pas un mode de développement intégrant pleinement la protection de nos ressources naturelles, de nos sites, de notre atmosphère.

L’extraordinaire rapidité de votre croissance suscite une prise de conscience de tous les décideurs politiques et économiques. Elle permettra d'éviter que des dommages irréparables soient causés à l’environnement dans lequel vivront vos enfants et vos petits enfants.

La France met à votre disposition son expérience, les savoir-faire qu’elle a lentement élaborés, dans le domaine du droit de l'environnement comme dans celui des technologies de pointe, pour vous aider à poursuivre votre développement tout en préservant la qualité de votre vie et le si riche patrimoine que l’Histoire vous a légué. J’ai proposé à vos plus hauts dirigeants qu’un groupe de travail sino-français rapproche nos meilleurs experts dans ce domaine.

Je souhaite que les grands groupes français spécialisés dans la purification de l’eau et de l’air et qui sont présents, ici, aujourd'hui, comme dans les services collectifs, multiplient les alliances avec vos entreprises et vos municipalités, pour vous faire bénéficier de nos meilleures technologies.

Je pense enfin à la protection sociale. Depuis trente ans, la Chine s’est engagée avec une extrême détermination dans une indispensable politique de maîtrise de la démographie. Elle a obtenu des résultats considérables, que le développement accéléré de votre économie devrait encore amplifier.

Dans les villes, la famille traditionnelle chinoise a tendance à disparaître, et avec elle les liens de solidarité qui unissaient depuis toujours les générations. Depuis 1949, un immense effort a été fait pour assurer la prise en charge de chaque individu par la collectivité. L’évolution même des règles du jeu économique conduit inévitablement à son désengagement progressif.

Comment assurer demain la santé et la protection sociale de tous

? Voilà sans doute l’un des plus grands défis que la Chine doit relever. Y réfléchir est d’autant plus urgent que la rapide transition démographique en cours va faire apparaître dans la société chinoise un phénomène sans précédent dans votre histoire mais que nous connaissons déjà en Occident comme d'ailleurs au Japon : la croissance rapide du nombre des personnes âgées.

Quel doit être leur rôle dans votre société ? Comment assurer leur prise en charge ? Autant de champs ouverts à notre réflexion et à notre coopération.

J’ai proposé à vos dirigeants que les meilleurs experts de nos deux pays échangent leurs réflexions sur la mise en place d’un système de santé publique et de protection sociale.

Vous le voyez, Monsieur le Vice-Maire, Messieurs les Ministres, Mesdames et Messieurs, c’est un partenariat particulièrement large et ambitieux que la France propose aujourd’hui à la Chine.

Ce partenariat doit aussi porter sur l’organisation du monde de demain.


La Chine de Mao Tsetoung et la France du général de Gaulle ont été les premières à s’élever contre un ordre bipolaire qui conduisait à la confrontation, aux conflits idéologiques et à la guerre froide. En nouant dès 1964 des relations diplomatiques, elles ont montré la voie. Mais il aura fallu attendre vingt-cinq ans pour qu’en 1989 s'effondre le mur de Berlin et s’efface le partage de Yalta. Un monde nouveau reste à construire. Ce monde, à l'évidence, ne saurait être unipolaire. Construire un nouvel ordre international, c’est nécessairement renforcer sa dimension multipolaire.

Qui ne voit que cette évolution est inéluctable ? Tout y concourt : l’émergence de nouvelles grandes puissances en Asie, à commencer par la Chine ; l’organisation d’ensembles régionaux cohérents, en Asie du Sud-Est avec l’ASEAN, en Amérique latine avec le MERCOSUR.

La France considère que cette évolution du monde est la seule réponse possible à la disparition de l’ordre bipolaire. Elle seule peut fonder durablement un nouvel équilibre qui soit juste et accepté par tous.

Inéluctable, la marche vers un monde multipolaire risquerait cependant de glisser progressivement vers l’affirmation de pôles antagonistes, si certains des principaux acteurs d’aujourd’hui cherchaient à contrarier cette évolution au lieu de l’organiser. Tout doit être fait pour qu’aucun peuple, aucune nation ne vive l’émergence du nouvel ordre mondial dans l'humiliation, la frustration ou le désir de revanche.

L’Europe, dévastée par deux guerres mondiales, a su méditer les leçons de l’Histoire et engager la construction d’une Union qui n’a jamais eu d’équivalent. En deux générations, des progrès considérables ont été accomplis. D’ores et déjà, l’Union européenne constitue la première puissance économique du monde, le plus riche et le plus ouvert des marchés, le premier importateur comme le premier donneur d’aide à la planète.

Mais cette année et l’année prochaine marqueront de nouvelles étapes, des étapes décisives. En juin, l’Union européenne va se doter d’institutions rénovées, plus efficaces et plus démocratiques. Elle va faire de nouveaux progrès vers une politique étrangère et de sécurité commune. En avril 1998, sera créée la monnaie unique européenne, l’euro, qui sera enfin l’autre grande monnaie du monde, à côté du dollar. Dès le début de l’an prochain, l’Union européenne engagera son élargissement vers les pays d’Europe centrale, afin de former avec eux un ensemble puissant de quelque 500 millions d’hommes et de femmes.

Au début du siècle prochain, l’Europe devrait ainsi retrouver toute sa place sur la scène de l’Histoire. Elle sera, pour la Chine, un partenaire politique et économique de tout premier plan.

En organisant, en mars 1996, le premier Sommet de l’Histoire entre les plus hauts dirigeants de l’Asie orientale et de l’Europe, nous avons engagé le nécessaire renforcement des relations entre nos deux continents. C'était le côté faible du grand triangle Asie-Europe-Amérique dont dépend très largement le destin du monde. Dès l’an prochain, un nouveau Sommet confirmera notre ambition commune.


J’ai proposé au Président Jiang Zemin que l’Union européenne et la Chine développent bien davantage leur concertation politique, car elles sont toutes les deux attachées à l’émergence de ce monde multipolaire.

La fin de la guerre froide a mis l’Europe et la Chine devant leurs responsabilités. Pour la première fois depuis un siècle et demi, votre pays n’est plus menacé à ses frontières. L’Europe, de son côté, n’est plus paralysée et divisée par l’implacable logique du bloc à bloc. Cette nouvelle marge de manoeuvre stratégique doit nous encourager à intensifier notre dialogue et notre coopération dans tous les domaines.

C’est le sens de la déclaration que le Président Jiang Zemin et moi-même avons signée à Pékin. Ensemble, la Chine et la France peuvent contribuer à construire un monde pluriel, harmonieux, plus stable et plus pacifique.

Nous devons conjuguer nos efforts pour affirmer la diversité culturelle et linguistique du monde, face à la menace d’uniformisation véhiculée par les nouvelles technologies de l’information. Leur développement annihile les distances, efface les frontières et permet à un public toujours plus large d’accéder à une information sans limite.

Mais ce progrès remarquable comporte aussi des risques, celui notamment de la dilution des identités culturelles. La Chine et la France, qui ont maintenu à travers les siècles une civilisation forte et vivante à laquelle elles demeurent profondément attachées, ont le devoir d’assurer la présence de leurs cultures sur les grands réseaux de communication modernes.


Dans le domaine économique, il nous faut travailler ensemble à une mondialisation équilibrée et maîtrisée.

Depuis dix ans, la Chine est le pays qui tire les plus grands bénéfices de la globalisation des capitaux et des technologies. Elle est le pays qui attire le plus d’investissements privés, venus du monde entier, Pudong en est un exemple spectaculaire. Son irruption sur les marchés mondiaux bouscule les équilibres anciens.

L’intérêt à long terme de la Chine est de réussir aujourd’hui son insertion harmonieuse dans l’économie internationale. C’est pourquoi vos dirigeants souhaitent l’adhésion rapide de la Chine à l’Organisation mondiale du commerce. La France, et avec elle l’Union européenne tout entière, partagent ce souhait et feront tout pour qu’aboutisse cette négociation majeure.

Ensemble, l’Europe et la Chine pourront ainsi veiller à ce que la mondialisation se développe de façon équitable pour tous, dans le respect de règles agréées par tous, et dans un esprit de réciprocité. En d’autres termes, il faut que le multilatéralisme l’emporte sur la tentation des initiatives unilatérales ou des accords bilatéraux.


Enfin, la Chine et la France doivent agir de concert pour la paix dans le monde. Membres permanents du Conseil de sécurité, puissances nucléaires, la Chine et la France vont, bien davantage que par le passé, échanger leurs analyses et leurs prévisions.

Jusqu’à présent, l’Asie et l’Europe n’ont pas emprunté les mêmes voies.

Depuis la disparition du rideau de fer, les Européens se sont fixés une nouvelle ambition : dessiner une architecture de sécurité qui garantira la paix sur leur continent pour les générations à venir. Un réseau dense d’engagements réciproques est tissé. A mon retour en France, le 27 mai, j'accueillerais à Paris le Président Boris Eltsine ainsi que tous les chefs d’Etat ou de Gouvernement des pays membres de l’Alliance atlantique, et notamment le Président Bill Clinton, pour signer un accord fondamental. Cet accord organisera une coopération sans précédent entre une Alliance atlantique rénovée et une Russie pleinement engagée sur le chemin de la démocratie et de la réforme économique.

L’Asie, elle, a suivi une voie différente. Une réelle interdépendance économique s’est spontanément développée en l’espace d’une génération. Il reste à assurer la sécurité afin de garantir la paix. Cet enjeu intéresse l’ensemble de la planète. Votre région, comme l’Europe, a connu dans ce siècle de terribles conflits puis les rudes tensions de la guerre froide. Comme l’Europe, elle s’éveille à un monde différent, qu’elle doit organiser en effaçant et en dépassant les rivalités et les malentendus hérités de l’Histoire.

La sécurité, c’est d’abord la confiance. C’est ce dialogue constant, difficile parfois, entre nations voisines. C’est aussi l’émergence d’enceintes régionales où s’ébauchent les équilibres et les mécanismes de la paix de demain. La Chine, chacun en est bien conscient, peut être, si elle le veut, un artisan essentiel de ce grand dessein. Qui ne voit, en effet, que l’équilibre du monde au XXIe siècle, des marches de l’Europe au pourtour du Pacifique, ne peut s’organiser qu’avec la Chine. La France, pour sa part, est prête à s’associer au dialogue qui s’esquisse sur la sécurité régionale.

D’autres enjeux nous appellent, Chinois et Français, nous devons nous concerter davantage. Je pense aux risques de prolifération des armes nucléaires, chimiques ou biologiques. Je pense à ces dangers qui n’épargnent aucune société

: la drogue, terrorisme, le crime organisé. Dans tous ces domaines, nos deux pays doivent renforcer leur coopération. Ils doivent prendre toute leur part dans la lutte contre ces fléaux de notre temps, pour assurer aux prochaines générations un avenir meilleur dans un monde plus solidaire.

Messieurs les Ministres, Mesdames et Messieurs,

Oui, c’est bien à ouvrir une nouvelle ère de nos relations, qu’au nom de la France et de l’Europe, j’invite la Chine.

Chinois et Européens, fiers de nos racines, de nos anciennes et brillantes cultures, forgeons pour nos enfants un avenir de paix et de prospérité partagées !

Je vous remercie.





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