Allocution du Président de la République devant les hommes d'affaires hongrois et français à Budapest, Hongrie.

Allocution de M. Jacques CHIRAC, Président de la République, devant les hommes d'affaires hongrois et français.

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Budapest, Hongrie, le vendredi 17 janvier 1997

Monsieur le Président de la République,

Mon cher Arpad,

Messieurs les Ministres,

Mesdames et Messieurs les Présidents,

Mesdames et Messieurs,

Je voudrais d'abord vous dire combien je suis heureux de me trouver aujourd'hui devant les responsables économiques de la Hongrie avec leurs partenaires français. Je voudrais remercier la Chambre de commerce et d’industrie franco-hongroise et saluer ces deux dynamiques Présidents. Je sais qu’à travers les responsables ici réunis, c'est aux forces vives de la Hongrie que j'ai le privilège de m'adresser.

Je tiens à remercier chaleureusement le Président Göncz pour ses paroles très amicales, qui marquent le souhait des dirigeants hongrois de voir nos relations bilatérales se renforcer et se développer. Je voudrais, ajoutant aux commentaires du ministre français du Commerce extérieur, indiquer à tous les dirigeants économiques hongrois que contrairement à ce que pense l'un de leurs porte-parole - que je salue amicalement -, il y a dans mon pays un sentiment très fort pour votre pays. Ce sentiment est ancien, même si l'histoire nous a séparés trop souvent. Ce sentiment est fondé, en réalité sur l'admiration pour une culture forte, ancienne, originale, qui n'est pas celle des autres pays européens. Une vraie admiration. De l'admiration à l'amour, cher Monsieur, il n'y a qu'un pas. Ce pas a été franchi. Je ne voudrais pas qu'il y ait de ce point de vue d'ambiguïté sur nos sentiments réciproques, en tous les cas, sur ce que les Français portent aux Hongrois, et la France à la Hongrie.

Désormais, la réconciliation et la réunion de notre continent, fondement de la paix pour son avenir, le retour de la Hongrie à l’économie de marché, son désir clairement affirmé de rejoindre le plus rapidement possible l’Union européenne, désir, vous le savez, totalement partagé par la France, ouvrent de nouvelles perspectives pour nos relations. J'expliquais hier au Président Göncz, que l'un de mes objectifs, en venant ici, était précisément de relancer avec les autorités hongroises, en rapport étroit avec toutes les forces économiques et sociales de ce pays, un partenariat hungaro-français fort et dynamique.

A vous tous, qui avez été les principaux acteurs, économiques ou politiques, de l'évolution qu'a connu la Hongrie depuis sept ans, je voudrais dire ma très profonde admiration. Les réformes ici ont eu une ampleur qu'elles n'ont pas connue ailleurs et elles ont été assumées avec un courage politique et une vision économique auxquels nous devons naturellement rendre hommage.

Cette politique économique courageuse, souvent difficile, c'est vrai, cette volonté constante d'ouvrir la Hongrie et de la hisser au rang de grande puissance économique européenne, ce qu'elle a naturellement vocation à être, ont été reconnues sur le plan international, notamment par l'entrée de votre pays dans l'OCDE, entrée qui a été, vous le savez, très soutenue par la France.

Certes, tout n'est pas facile. La Hongrie, par exemple, cela m'avait beaucoup frappé, a pris la décision de reconnaître et d’honorer la dette héritée du passé. Cette décision était difficile, elle était incontestablement la bonne. En respectant ses engagements, la Hongrie a su gagner la confiance de tous les opérateurs économiques internationaux. Elle est devenue, par là-même, dans la région, indépendamment de ses qualités propres, le premier pays d’accueil des investissements internationaux.

La fidélité de la Hongrie à sa parole et à sa signature représente aujourd’hui un élément très important aux yeux de la communauté économique mondiale. La puissance d’une nation ne dépend pas seulement des bons chiffres de son économie, elle dépend peut-être surtout, de sa capacité à être un partenaire fiable, dans le long terme. Ceci est de plus en plus vrai avec l'ouverture constante des marchés dans le monde.

Les réformes engagées, les succès remportés vous conduisent tout naturellement à vous préparer à entrer dans l’Union européenne.

Depuis 1992, nous avons l'Union et vous, un accord d’association. Aujourd’hui, vous êtes candidat. La France, vous le savez, je l'ai évoqué hier devant le Parlement hongrois, soutient sans réserve votre entrée le plus rapidement possible dans la première vague des entrées et, je l'espère au plus tard, dans l'année 2000.

Dès à présent, la France souhaite soutenir vos efforts. Elle le fait à travers le programme Phare auquel elle contribue pour 20 %. Elle le fait en développant avec la Hongrie une importante coopération bilatérale. Je pense notamment au travail remarquable accompli sous l’égide de l’Association " Initiatives France-Hongrie ", dans les domaines des collectivités locales, de l’enseignement professionnel et de l’agriculture.

Mais c’est avant tout nos entreprises, les entreprises françaises qui affirment la présence de la France dans votre pays. Dès 1990, de nombreux chefs d’entreprises français ont répondu à votre appel et à la volonté de privatisation et d’ouverture, volonté qui ne s'est pas démenti. Ces chefs d'entreprises ont ainsi manifesté massivement leur confiance dans la Hongrie, dans les Hongrois, dans les compétences partagées dans ce pays.

Le sait-on ? Les sociétés françaises - elles sont aujourd’hui 250 en Hongrie - représentent avec plus de huit milliards d'investissement en six ans, le troisième investisseur ici. Elles sont installées partout, à Budapest, dans l’ouest du pays, mais aussi dans des régions plus éloignées dont le développement doit être soutenu.

Pharmacie, services financiers, prestations de service public, industrie agro-alimentaire, énergie, télécommunications, pneumatiques, mécanique, infrastructures routières ; bien d'autres encore : voilà de grands domaines où les sociétés françaises sont implantées et emploient plusieurs dizaines de milliers de personnes. Ainsi l’investissement français en Hongrie est devenu un élément essentiel de nos relations.

Le volume de nos échanges, quant à lui, a incontestablement connu un développement positif. Il a doublé en six ans, il augmente au rythme de 30 % par an, mais la France n'est que le cinquième fournisseur de la Hongrie.

Ces chiffres sont encourageants. C’est à vous, qui êtes les grands acteurs hongrois ou français de cette coopération, que nous le devons. Je voulais vous en remercier. Mais, je crois que nous devons aussi affirmer que ce résultat en matière d'échanges économiques commerciaux n'est pas satisfaisant. Ces échanges ne sont pas au niveau qu'ils devraient atteindre.

Je demande naturellement à toutes les sociétés françaises de faire preuve de dynamisme et d’esprit de conquête. Elles le font dans bien des pays. Je souhaite que ce message soit reçu par leurs partenaires hongrois et par les autorités. Je constate, en particulier, qu'en matière de grands contrats commerciaux, curieusement, la France, je l'ai indiqué au Président de la République, je le dirai aujourd'hui au Premier ministre, est tout de même très absente. Lorsque j'observe la nature de nos échanges - la France est le quatrième exportateur mondial, le troisième pour les services, le premier pour l'industrie agricole et alimentaire - que nous avons avec la plupart des pays en Europe ou ailleurs, je vois que la Hongrie est probablement le seul pays où nous n'arrivons pas à conclure de grands contrats commerciaux. Nous concluons de grands contrats d'investissements, mais pas de grands contrats commerciaux.

Je veux bien croire que nous ne sommes pas toujours les meilleurs, évidemment, mais je n'arrive pas à me faire à l'idée que nous pourrions être toujours les moins bons, parce que ce serait véritablement une exception hongroise. Alors, je demande à chacun de faire un effort pour que notre ambition commerciale soit au niveau de notre ambition en matière d'investissements.

Aux hommes d’affaires hongrois, que je salue particulièrement amicalement, je ne voudrais pas dire amoureusement, parce que cela pourrait prêter à confusion, mais en tous les cas, affectueusement, je voudrais leur adresser une chaleureuse invitation. Le marché français vous est ouvert. Le marché européen avec lequel vous faites déjà plus de la moitié de vos échanges est le plus ouvert du monde. Le marché français sera de plus en plus ouvert pour vous, puisque vous serez bientôt membre de l'Union européenne. Alors, renforçons sans cesse nos échanges réciproques.

Enfin, Monsieur le Président, qu’il me soit permis, à travers vous, de m’adresser à l’ensemble des dirigeants hongrois. Pour être en mesure de construire le partenariat hungaro-français que je souhaite et que je veux, les entreprises françaises ont besoin aujourd’hui de bénéficier d’un environnement prévisible et stable, et aussi de conditions réglementaires, législatives et financières favorables. Ainsi, la France et les entreprises françaises pourront contribuer plus encore - ce que je souhaite - à l'essor, au développement économique de votre pays et participeront à l'effort que vous avez engagé pour être une très grande puissance économique de l'Europe de demain.

J’invite les hommes d’affaires hongrois et français et au-delà, j'invite nos deux peuples et principalement notre jeunesse, dont j'ai eu hier un témoignage si émouvant par sa spontanéité, par la qualité de son regard, porteur d'un grand espoir pour l'Europe de demain, je les invite à se rencontrer davantage, pour mieux se connaître, pour mieux s’apprécier. Je souhaite que l'on puisse multiplier les passerelles entre nos deux pays.

Déjà, un grand nombre de Hongrois se rendent en France et les Français sont de plus en plus nombreux à venir en Hongrie. De plus en plus de jeunes Hongrois manifestent le désir d’apprendre notre langue et de connaître notre culture. La réciproque est vraie. L'enseignement du hongrois en France et la culture hongroise connaissent dans mon pays un engouement certain. Je me félicite de ce rapprochement qui est le ferment de ce partenariat que j'évoquais tout à l'heure.

La même volonté, la même curiosité, le même esprit d’ouverture doivent animer les chefs d’entreprises hongrois et français. Dans cet esprit, je propose que se tiennent désormais chaque année, et dès cette année à Budapest, des " journées hungaro-françaises ", réunissant autour d’un grand sujet économique ou de société, des hommes d’affaires, responsables économiques, des responsables politiques et scientifiques de nos deux pays.

Monsieur le Président, mon cher Arpad, Mesdames, Messieurs, je souhaite vous adresser à tous mes voeux de succès dans vos projets, vraiment tous mes encouragements pour aller de l’avant, à la rencontre de l’autre, et à préparer ensemble l’entrée de la Hongrie dans l’Union Européenne, gage de paix pour l'avenir, mais aussi de développement et de progrès social. Votre pays, qui a su se transformer et attirer vers lui de nombreuses entreprises européennes, notamment, françaises, jouera demain un rôle essentiel, politique, culturel et bien sûr économique, en Europe. Rejoindre l’Union est une chance historique pour la Hongrie, pour l'Europe, pour la paix, pour le développement. C'est une chance pour tous ceux qui ont fait le pari de son succès. Beaucoup d’entreprises françaises ont déjà fait ce pari. Je les invite à s’y engager avec de plus en plus de foi, d'avec de plus en plus de foi, d'énergie et de plus en nombreuses.

Je vous remercie.

QUESTION - A partir de cette visite d'aujourd'hui, comment votre gouvernement va-t-il maintenir, j'espère bien, développer l'intérêt français dans notre région et plus particulièrement en Hongrie ?

LE PRÉSIDENT - Je ne crois pas qu'on puisse reprocher à la France de manquer d'intérêt pour la Hongrie ou même pour l'Europe centrale et orientale. En revanche, il n'est pas faux de dire que la France a davantage concentré ses efforts sur l'Union européenne au détriment du reste du monde, c'est vrai. Il est curieux de constater que la France qui, je le répète, est le quatrième exportateur mondial pour l'ensemble, le troisième pour les services, le deuxième pour l'agriculture, fait l'essentiel de son excédent commercial sur l'Union européenne. C'est pourquoi depuis mon élection, j'ai essayé d'engager fortement la France à mettre ses atouts en valeur au-delà des frontières de l'Union. En Asie, c'est vrai, parce que c'est un pôle de développement exceptionnel. Il est de l'intérêt de l'Union européenne au-delà de la France, mais aussi des prochains partenaires de l'Union, et notamment la Hongrie que nous ayons des relations fortes sur le plan économique avec le marché asiatique. C'est vrai aussi pour l'Amérique du Sud. J'ai de ce point de vue une grande ambition. Mais c'est vrai, essentiellement, pour l'ensemble de l'Europe centrale et orientale. Je souhaite que l'Union et notamment la France, ait une politique délibérément axée sur l'augmentation des échanges et le développement économique de celles et de ceux qui demain seront dans l'Union européenne nos partenaires naturels. D'où la volonté que j'exprime et dont j'ai voulu témoigner à l'occasion de mon voyage en Hongrie, de faciliter autant que faire se peut, d'encourager autant que faire se peut la relation économique et financière hungaro-française. Croyez bien que je continuerai dans cette voie.

QUESTION - .... Le soutien français surtout dans les affaires européennes, il est extrêmement important, je dirai même indispensable, si la Hongrie veut réussir. C'est pour cela que les Hongrois, y compris les hommes d'affaires hongrois, apprécient beaucoup le soutien que la France apporte avec sa politique actuelle. Je voudrais demander très simplement que le Président Jacques Chirac nous explique pourquoi la France soutient l'entrée de la Hongrie dans la Communauté européenne ?

LE PRÉSIDENT - Cher Monsieur, il y a à cela bien des raisons. Je voudrais d'abord évoquer peut-être la principale, celle que l'on oublie trop souvent. L'histoire de notre continent depuis des siècles, c'est l'histoire des guerres, des malheurs. L'Europe, telle qu'elle a été conçue au départ, c'était une réponse à cette situation. Créons ensemble une construction européenne qui rende la guerre impossible. C'est un objectif que nous avons atteint, en tous les cas au sein de l'union actuelle. Mais, la paix, objectif essentiel, ne sera naturellement forte et réelle que si elle concerne l'ensemble du continent, d'où la position que j'ai prise dès 1989, en affirmant la nécessité d'ouvrir l'Union européenne à tous les pays du continent, à commencer naturellement par ceux qui sont le plus prêts à entrer, au premier rang desquels se trouvent la Hongrie.

Voilà une première raison qui a fait que j'ai toujours soutenu, dès 1989, l'entrée de la Hongrie, mais aussi de la Pologne et des autres, le plus rapidement possible dans l'Union, également d'ailleurs dans l'organisation européenne de sécurité et l'OTAN.

Il y a une deuxième raison. Nous voyons bien que le monde évolue vers un nouvel équilibre. Nous sommes dans une période de transition. Ce nouvel équilibre se fera entre quelques grands pôles de puissance, de rayonnement et de développement : pôle américain, pôle asiatique, pôle sud-américain, pôle du sud-est asiatique, pôle chinois et quelques autres. Si nous voulons être, et cela doit être notre ambition, dans les vingt ans, dans les trente ans qui viennent, le premier pôle mondial de développement, de création, de paix, de puissance, nous devons être rassemblés, réunis, nous ne le ferons pas seuls et divisés. C'est une Europe construite, notamment sur le plan économique qui pourra nous donner les moyens d'être ce pôle de puissance auquel nous avons vocation à accéder. Pour cela, bien sûr, il faut là encore nous élargir au niveau du continent. Pour s'élargir, il faut commencer. Il faut le faire avec ténacité. Nous avons commencé, nous étions six, ensuite nous avons été neuf, douze, quinze. Chaque fois, en faisant beaucoup d'effort, mais en réussissant. Mais nous ne sommes qu'au milieu du gué. Il faut atteindre l'autre rive. Il faut commencer par les pays qui sont les mieux à même d'entrer, pour poursuivre le mouvement d'élargissement de la construction européenne. Là encore, la Hongrie se trouve au premier rang. D'où l'importance qu'il faut attacher à son adhésion.

QUESTION - Je vais poser la question en hongrois pour faire un équilibre dans ma question. D'abord à travers les hommes de l'entreprise hongroise et de Sanofi, je pense que nous avons prouvé que les relations franco-hongroises fonctionnent bien. Au cours de ces relations, nous avons pu le prouver et cela dans la mesure où, du côté français, on prend le courage d'investir en Hongrie et du, côté hongrois, à condition qu'on veuille vraiment exécuter et réaliser la privatisation.

Ma question s'adresse au Président français, mais aussi au président hongrois. Que faisons-nous pour que les petites et moyennes entreprises puissent venir en Hongrie et approcher la Hongrie ? De façon générale, les discussions que nous avons dans ce cadre là, s'adressent avant tout à ceux qui sont déjà présents. Or, il faudrait également s'adresser à ceux qui n'ont pas encore osé assumer ce risque. Ceci est la partie qui s'adresse au président français.

Pour le côté hongrois, à Monsieur le Président, ainsi qu'au gouvernement hongrois, j'aimerais demander quelle est notre politique industrielle vis-à-vis de ces sociétés éventuelles, qui oseront tenter de venir en Hongrie. Comment feront-elles pour pouvoir voir qu'elles ont des chances de réussir, car l'Irlande, le Portugal, etc., tous ces pays sont des concurrents à nous. Que faisons-nous en Hongrie de façon spécifique, pour que ces relations de sept ans entre la France et la Hongrie, dont je pense aux dernières années, puissent se renforcer, ainsi que l'amitié également entre les deux pays ?

LE PRÉSIDENT - Je dirai un mot pour terminer, la question posée souligne aussi l'importance capitale qu'il faut attacher au développement des petites et moyennes entreprises. C'est elles qui font le réseau européen de demain dans le domaine de l'activité économique et plus encore dans le domaine du dynamisme, dans le domaine de la recherche, de l'exportation et, également, bien sûr, dans un domaine capital, celui de l'emploi. Je crois que nous devons tout faire pour encourager les petites et moyennes entreprises, grâce notamment aux efforts faits par la Chambre de commerce hungaro-française, à se développer, à s'installer.

Il y a quelques jours, à Paris, j'ai assisté à une manifestation traditionnelle, chez nous, qui est, début janvier, la galette des rois. La tradition veut que les boulangers apportent à l'Elysée la galette des rois et que nous la partageons ensemble. Dans le discours que j'adressais aux boulangers-pâtissiers français à l'occasion de cette traditionnelle manifestation, je leur disais, "je pars en Hongrie, allez vous installer en Hongrie. Vous avez, sans aucun doute, des chances de succès. Allez fabriquer du pain français en Hongrie, vous le vendrez".

Hier soir, j'étais à la réception française organisée par l'Ambassadeur que je salue et que je remercie, tout en parlant, avec les gens qui étaient là, j'ai vu un jeune homme sympathique. Je lui ai demandé ce qu'il faisait. Il m'a dit "je suis cordonnier". "Je suis venu m'installer à Budapest". Je lui ai demandé s'il était content. Il ma répondu "très content". Cela va se développer.

C'est également très important. Je souhaite que, notamment la Chambre de commerce, que je salue encore et que je remercie chaleureusement pour ses efforts et pour son dynamisme, pour suivre dans la voie qui consiste à aider, à encourage, à inciter les petites et moyennes entreprises à venir en Hongrie ou en France, selon le cas.

Pour terminer, parce que je crois, Monsieur le Président, que nous avons d'autres rendez-vous. Je voudrais simplement, m'adressant aux Français présents ici, mais plus généralement à l'ensemble des mes compatriotes, je voudrais simplement leur dire, ayant confiance dans la Hongrie, aimez la Hongrie.

Je vous remercie.





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