Adresse de M. Jacques CHIRAC, Président de la République aux préfets (Paris)

Adresse de Monsieur Jacques CHIRAC, Président de la République, aux Préfets.

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Paris - 22 mai 1995

Monsieur le Premier ministre,

Madame le ministre,

Messieurs les ministres,

Mesdames, Messieurs,

Je ne viens pas présider votre réunion, mais je tenais, à l'ouverture de celle-ci, et en plein accord avec le Premier ministre, à m'exprimer sur un point capital.

Alors que le chômage ronge notre pays et menace la cohésion nationale, je viens vous dire que je veux que vous soyez, chacun dans votre département, les fers de lance de notre bataille pour l'emploi.

Le Premier ministre va vous dire ce qu'il attend précisément de vous et exposera demain, à l'Assemblée nationale et mercredi au Sénat, la politique du gouvernement pour l'emploi.

Il ne s'agira pas, pour vous, de continuer ce qui, jusqu'ici, n'a pas donné de résultats suffisants.

Vous, sur le terrain, en liaison étroite avec tous les acteurs de la vie économique et sociale, vous allez devoir inventer, essayer, évaluer, multiplier les solutions nouvelles, encourager les initiatives originales, adapter les mesures générales et les ressources aux situations locales que vous connaissez mieux que personne.

Je viens vous dire, sans aucun ménagement, que je suivrai personnellement votre action. Sachez que je serai très attentif aux résultats de chacun d'entre vous. Sachez aussi que votre réussite sur l'emploi, dans votre département, sera le critère absolument essentiel d'appréciation de votre mérite, et donc de sa reconnaissance.

Le peuple français a besoin de l'engagement total de l'administration de l'Etat dont vous êtes les chefs dans votre département. Il est prêt à nous suivre si nous montrons de l'imagination et de la détermination.

Le gouvernement vous soutiendra sans réserve : cette action doit être pour vous absolument prioritaire. Pour la mener à bien, vous aussi devrez changer de comportement et d'état d'esprit et vous serez jugés sur les résultats.

Nous devons vaincre le chômage. Cela dépend en partie de vous. Nous pouvons le faire. La France, alors, sera plus forte, plus heureuse et plus unie.

Je compte sur vous et je vous remercie.





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