- Point de presse du Président de la République à l'issue de la deuxième séance de travail du sommet du G8 (Sea Island)

Point de presse de M. Jacques CHIRAC, Président de la République à l'issue de la deuxième séance de travail du sommet du G8.


Sea Island - (États-Unis) mercredi 9 juin 2004

LE PRÉSIDENT - Je voulais simplement, avant d'assister au dîner, vous saluer et répondre à quelques questions

QUESTION - Sur le terrorisme, Monsieur le Président, est-ce que vous pouvez nous parler de ce qui s'est dit cet après-midi sur le terrorisme ?

LE PRÉSIDENT - C'est une prise de conscience chaque jour un peu plus forte de la nécessité qu'il y a, dans tous les domaines, à contrôler, réprimer, observer de façon à limiter les actes de terrorisme. Je ne vais pas rentrer dans le détail de ce qu'on a dit, ne serait-ce que parce que cela a un caractère relativement et par définition, confidentiel. Simplement, il y avait une unanimité pour renforcer un certain nombre des actions que l'on fait déjà ensemble pour lutter contre le terrorisme et le financement du terrorisme.

QUESTION - Comment s'est passé le déjeuner avec les Chefs d'Etat et de gouvernement des pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord ? Quel était le coeur de la discussion ?

LE PRÉSIDENT - C'était un déjeuner intéressant, parce que les personnalités venant de cette région -je dis cette région très largement comprise, puisqu'il y avait le Président KARZAÏ également et le Premier ministre turc- ont évoqué de façon positive et à partir, notamment du sommet de Tunis, le problème des réformes dans tous les domaines nécessaires, dans l'ensemble de ces pays, chacun compte tenu de son histoire, de sa culture, de sa position géostratégique etc···

Chacun a bien compris, je crois, que la réforme était une nécessité qu'elle soit de nature politique, c'est-à-dire une réforme vers plus de démocratie ou de nature économique, c'est-à-dire un effort vers plus de développement dans un contexte de libération du marché et de l'économie. De ce point de vue, il y avait une certaine unanimité. Ce qui était également intéressant, c'est que cette unanimité s'était faite à partir de la position du sommet de Tunis. C'est-à-dire qu'il est tout à fait exclu, et tout le monde en avait conscience, que l'on impose quelque chose. Mais en revanche, il est important de coopérer, de collaborer pour faciliter la progression vers les réformes.

Voilà, et je crois que cela a été de ce point de vue très, très positif. Il y a eu, en particulier, une intervention très remarquable du Président BOUTEFLIKA.

Je vous remercie.





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