Point de presse conjoint de M. Jacques CHIRAC Président de la République et de M. Jean-Claude JUNCKER Premier ministre du Grand-Duché du Luxembourg

Point de presse conjoint de M. Jacques CHIRAC Président de la République et de M. Jean-Claude JUNCKER Premier ministre du Grand-Duché du Luxembourg

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Palais de l'Élysée , vendredi 27 février 2004.


LE PREMIER MINISTRE - Nous avons vu ce matin le Premier ministre et maintenant, longuement, le Président de la République. Nous avons fait le tour de l'ensemble des problèmes européens et bilatéraux qui se posent et qui peuvent se poser sur les affaires européennes qui sont plus directement concernées. Il y a entre la France et le Luxembourg une identité de vues en ce qui concerne le calendrier des initiatives européennes qui doivent être convenues et les contenus politiques qui doivent figurer sur l'agenda européen. Tous les deux, nous pensons que la nouvelle Constitution européenne devrait pouvoir être adoptée avant la fin de l'année. Nous pensons que le « momentum » doit être gardé et qu'il est nécessaire, soit sous présidence irlandaise, si cela paraît faisable, sinon sous présidence néerlandaise, de conclure les travaux constitutionnels sur lesquels nous portons le même jugement en ce qui concerne les grands blocs des désaccords qui peuvent encore exister.

Nous avons préparé en toute amitié et franchise la présidence luxembourgeoise. Nous avons évoqué le dossier difficile, il est vrai, des perspectives financières, les réaménagements qu'il conviendrait d'apporter un jour au Pacte de stabilité, le processus de Lisbonne dont il faudra faire, sous présidence luxembourgeoise, le bilan intérimaire. Sur tous ces problèmes, il y a une identité de vues presque totale entre le Président français, son gouvernement et le gouvernement luxembourgeois. Les questions bilatérales furent évoquées avec amitié.

LE PRESIDENT - Je n'ai pas beaucoup de choses à ajouter. Effectivement, sur le plan des affaires européennes, il y a une grande harmonie dans les visions du Luxembourg et de la France. Sur les problèmes bilatéraux, il n'y a pas eu effectivement de difficultés ni de problèmes. Et nous avons parlé très sérieusement de la future présidence luxembourgeoise, sur laquelle nous comptons beaucoup parce qu'elle aura à faire preuve de son imagination et de sa technicité, mais aussi de son intelligence sur des sujets tout à fait essentiels que vient de rappeler à l'instant le Premier ministre. Sur l'ensemble de ces problèmes, à court ou à moyen terme, notre harmonie est une harmonie tout à fait parfaite.

LE PREMIER MINISTRE - J'ajoute que le fait d'être reçu par le premier des Français n'est jamais sans nous impressionner parce qu'il y a dans la réalité française très peu d'éléments qui nous seraient étrangers. Et on m'a dit souvent que les Français, les Luxembourgeois l'ont dit, que le Luxembourg est la petite France de l'étranger. Nous sommes Grand-Duché mais nous sommes la petite France de l'étranger, donc l'harmonie est parfaite.

LE PRESIDENT - Mais le fait que nous marchions main dans la main, le Luxembourg, l'Allemagne et la France, sur notamment les ambitions européennes, les perspectives européennes, est également quelque chose de tout à fait positif.

QUESTION – Monsieur le Président, est-ce que vous pensez que M. JUNCKER pourrait être un bon président de la Commission ?

LE PRESIDENT - J'ai la plus grande estime pour M. JUNCKER et je suis sûr qu'il est capable d'assumer les plus hautes responsabilités où qu'elles soient et quelles qu'elles soient de la façon la meilleure.






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