Palais de l'Elysée - 29 juin
Le danger, c'est la dégradation de l'écosystème planétaire qui risque d'être la conséquence de la globalisation si on ne la maîtrise pas. Si chacun veut faire tout ce qu'il veut,
compte tenu des moyens techniques d'aujourd'hui, notre écosystème planétaire finira par ne pas résister et la nature n'aura plus, ou risque de ne plus avoir, les ressources
nécessaires pour se régénérer face aux agressions dont elle est victime. On le voit par exemple avec la difficulté que nous avons à maîtriser les problèmes dus à
l'émission des gaz à effet de serre. Nous piétinons depuis Kyoto.
Nous allons peut-être franchir un pas à La Haye, nous l'espérons. La France milite beaucoup pour cela mais les choses ne se présentent pas très bien. Il y a donc un vrai
danger et on pourrait naturellement multiplier les exemples de sur-exploitation des mers, des forêts, du sol qui deviennent préoccupants.