Déclarations à la presse du Président de la République et du Président d'Egypte.

Déclarations à la presse de M. Jacques CHIRAC, Président de la République, et de M. Hosni MOUBARAK, Président de la République arabe d'Egypte.

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Palais de l'Élysée, le vendredi 5 novembre 1999

QUESTION - Comment allez-vous ?

M. MOUBARAK -

- Je vais très bien, je vous remercie. Vous pouvez être rassurés, bien sûr. Vous pouvez. Je suis là devant vous, vous voyez...

QUESTION - Après votre entretien avec le Président CHIRAC, après les consultations téléphoniques entre divers Chefs d'Etat, peut-on dire que le processus de paix est en progrès, alors qu'il entre dans sa phase finale ?

M. MOUBARAK -

- Je pense que le processus de paix continue d'aller de l'avant, même s'il y a des difficultés. Il y a eu la réunion d'Oslo avec le Président américain, le Président ARAFAT, le Premier Ministre d'Israël et, de notre côté, nous coordonnons nos efforts pour donner une impulsion au processus de paix de toutes nos forces.

QUESTION - Une question aux deux Présidents. Quelle est votre appréciation des résultats de la conférence d'Oslo ?

M. MOUBARAK - Très brièvement. La conférence d'Oslo a vu une rencontre d'une part entre le Président américain et le Premier Ministre israélien afin de faciliter la mise en oeuvre de l'Accord de Charm el Cheikh, dont l'origine était également un accord aux Etats-Unis, puis, d'autre part, une rencontre entre le Président américain et le Président palestinien pour voir quels sont les obstacles dont se plaignent les Palestiniens. Et puis il y a eu un accord, justement, sur la façon d'aller de l'avant. Des commissions ont été créées pour discuter des difficultés, il y aura bientôt un émissaire américain qui viendra dans la région pour cela et, sans doute, une rencontre plus tard aux Etats-Unis. Voilà pour résumer.

LE PRÉSIDENT - Je voudrais dire que, sur la rencontre d'Oslo, j'ai exactement le même sentiment que le Président égyptien. Donc je n'ai pas d'autres commentaires à faire. Je voudrais simplement ajouter, puisque j'ai la parole, ma joie d'avoir aujourd'hui accueilli à déjeuner le Président MOUBARAK. D'abord parce que c'est un ami, je ne vous dirai pas depuis combien de temps parce que ça fait longtemps, mais c'est vraiment un ami. Et, deuxièmement, parce que le Président MOUBARAK est un des grands sages du monde contemporain et c'est toujours très instructif de l'écouter et de l'entendre. je le remercie d'être venu me voir aujourd'hui.

QUESTION - Jusqu'où peut-on dire qu'il y a une différence entre la position américaine et la position égyptienne quant au dossier soudanais ?

M. MOUBARAK - Il y a peut-être des différences d'appréciation, mais nous allons de l'avant.

QUESTION - Est-ce que vous êtes sur la même longueur d'onde vis à vis du processus de paix avec les Américains ?

M. MOUBARAK - Je pense que c'est la même longueur d'onde, et de toutes façons, en sortant de cette longueur d'onde, nous ne pouvons pas régler le problème.

LE PRÉSIDENT - En tout cas, ce que je peux vous dire, c'est que nous sommes tout à fait, tout à fait sur la même longueur d'onde, l'Egypte et la France.

QUESTION - Monsieur le Président, vous allez avoir une semaine moyen-orientale très active. Est-ce que vous pouvez nous confirmer que vous recevrez prochainement le fils du Président syrien, M. BACHAR EL ASSAD ?

LE PRÉSIDENT - Oui.





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