Propos du Président de la République à la presse à la suite du décès du Roi HUSSEIN de Jordanie.

Propos de M. Jacques CHIRAC, Président de la République, à la presse à la suite du décès du Roi HUSSEIN de Jordanie.

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Amman, le dimanche 7 février 1999

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QUESTION - Monsieur le Président de la République française, vous avez connu le Roi HUSSEIN, vous avez vu comment il était respecté dans la région, même à l'échelle internationale. Qu'avez-vous à dire en ce moment, quels sont vos sentiments aujourd'hui après la mort de ce grand homme ?

LE PRÉSIDENT - La disparition du Roi HUSSEIN m'a fait beaucoup de peine, comme à tous les Français. Je le connaissais bien, depuis longtemps. J'avais pour lui estime, respect, amitié. Avec lui s'en est allé un sage et aussi un homme de paix. Au nom de la France, je m'incline devant sa mémoire. J'adresse au Roi ABDALLAH, à la Reine NOUR, au peuple jordanien, toutes les condoléances de la France et toute sa solidarité dans l'épreuve. Cette région du Moyen-Orient, et plus généralement le monde ont perdu avec le Roi HUSSEIN un homme de courage, un homme de vision, un homme qui avait su faire prévaloir l'essentiel : la paix entre les hommes. Je sais que le Roi ABDALLAH poursuivra l'oeuvre de son père. La France lui fait toute confiance et lui apportera tout son soutien.

QUESTION - Les pays amis et frères ont d'ores et déjà manifesté leur solidarité et leur disposition à aider la Jordanie et le peuple jordanien dans ces circonstances difficiles. Qu'avez-vous à dire à ce sujet ?

LE PRÉSIDENT - Que la France, bien sûr, qui est un vieil ami de la Jordanie et qui a pour le peuple jordanien beaucoup d'amitié, s'associera, avec l'Union européenne, à l'effort de solidarité justifié au profit de la Jordanie qui connaît aujourd'hui des épreuves.

QUESTION - Monsieur le Président, vous connaissiez le Roi HUSSEIN depuis très longtemps. Que ressentez-vous aujourd'hui face à cet événement tragique ?

LE PRÉSIDENT - Beaucoup de peine. Je le connaissais, c'est vrai, depuis longtemps. Je le connaissais bien. J'avais pour lui estime, respect, amitié, je dirais même, affection, et je m'honorais aussi de son amitié. C'est une perte, la perte d'un sage, d'un homme de paix pour le monde.

Beaucoup de peine. Je le connaissais, c'est vrai, depuis longtemps. Je le connaissais bien. J'avais pour lui estime, respect, amitié, je dirais même, affection, et je m'honorais aussi de son amitié. C'est une perte, la perte d'un sage, d'un homme de paix pour le monde.





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