Point de presse conjoint du Président de la République et du Secrétaire général de l'ONU.

Point de presse conjoint de M. Jacques CHIRAC, Président de la République, et de M. Kofi ANNAN, Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies.

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Palais de l'Élysée, le samedi 28 novembre 1998

M. ANNAN - On a eu une très, très bonne ligne, ici, à Paris. Je tiens à remercier le Président CHIRAC pour cette réunion qui a vu presque tous les chefs d'Etat africains et on a pu aussi ce matin, discuter de l'affaire de la République démocratique du Congo. Là tout le monde s'est mis d'accord, d'accepter de cessez les hostilités immédiatement, un cessez-le-feu aussitôt que possible. J'espère que cela pourra être concrétisé à Lusaka d'ici très peu de temps. L'ambiance était bonne, tendue peut-être mais pas hostile. J'espère qu'en rentrant chez eux ils poursuivront cet accord avec l'énergie qu'il faudra. Merci.

LE PRÉSIDENT - Je voudrais simplement remercier le Secrétaire général pour sa participation aux travaux de la Conférence Afrique France et le remercier une fois de plus d'avoir réussi en marge de cette conférence avec tous les protagonistes de l'affaire du conflit de la République démocratique du Congo d'avoir réussi à faire progresser les esprits dans la direction de la raison et donc de la paix par la décision de cessation des hostilités de cessez-le-feu et espérons le ensuite d'un accord définitif et garanti et une fois de plus le Secrétaire général a marqué qu'il était un homme à la fois de sagesse et de paix ce dont le monde d'aujourd'hui a bien besoin, je tiens à lui dire une fois de plus la reconnaissance de la France. Merci.

QUESTION - Monsieur ANNAN, s'il vous plaît. Le Président du Rwanda et le Président de la République démocratique du Congo disent qu'il n'y a pas eu accord, ils disent qu'on a bien fait de discuter mais que pour l'instant on n'en est pas encore là.

M. ANNAN - Il faut signer l'accord, mais ils se sont engagés. Ils se sont engagés à accepter un cessez-le-feu. Ils ont aussi décidé d'accepter une cessation immédiate des hostilités. J'espère qu'ils ne changeront pas d'avis tout de suite.

Merci.





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