Paris - lundi 10 novembre 2003
LE PRESIDENT - Vous savez que la France fait partie des pays qui s'engagent complètement pour moderniser le partenariat. Je pense en particulier, et c'est un problème d'actualité
ici, au fait qu'après 6 ans d'effort, l'initiative lancée par la France pour les pays pauvres très endettés arrive enfin à maturité et à des résultats tangibles.
Comme vous le savez, avant la fin de l'année, la dette vis-à-vis de la France mais des autres aussi, va être totalement annulée pour le Niger qui est arrivé au terme de la
procédure dite "PPTE". De la même façon, nous avons proposé, j'ai proposé notamment au dernier G8 à Evian de renforcer, de moderniser considérablement notre partenariat.
Ceci s'exprime notamment par le soutien apporté, je le souhaite, par l'ensemble de la communauté internationale et en tous les cas très activement par la France en faveur de la
procédure choisie par les Africains eux-mêmes qui est celle du NEPAD et qui consiste à passer d'un système fondé sur l'assistance à un système fondé sur le
partenariat. J'attends beaucoup, pour ma part, de cette révolution tranquille qui permettrait d'avoir un développement africain, à la fois plus conforme aux intérêts de
l'Afrique et beaucoup plus important.
Je pourrais développer longuement ces modalités d'amélioration du partenariat qui ne doivent pas pour autant limiter, au contraire, les efforts de chacune des nations, des nations
riches pour ce qui concerne l'aide publique au développement.