Paris - lundi 10 novembre 2003
LE PRESIDENT : - (...) Au moment où s'achèvent nos travaux, je voudrais en tirer quelques conclusions et vous faire part des suites que la France se propose de leur donner.
Un constat s'impose, celui de votre mobilisation au service de cette renaissance africaine qui doit marquer le XXIème siècle.
Mobilisation pour la sécurité et la paix. Vous en avez fait le premier objectif du NEPAD, car il est la clé de tous les autres. Nous sommes décidés à soutenir votre
engagement pour prévenir les crises et les surmonter, en récusant la violence, en appelant les protagonistes au dialogue, en faisant jouer tout leur rôle aux mécanismes régionaux,
en appelant la communauté internationale à soutenir la reconstruction et le retour à la paix. Et les difficultés qui surgissent, hélas, dans certains pays, ne doivent
pas occulter les perspectives de règlement de conflits qui se dessinent sur la base de ces principes.
(...) Mobilisation pour réussir le combat du développement durable et pour intensifier la lutte contre le terrorisme international.
A cette mobilisation de l'Afrique, il faut que réponde la mobilisation de la communauté internationale, à commencer par celle des pays du G8. A Gênes, le caractère novateur
et prometteur du NEPAD a été reconnu. A Kananaskis, un plan d'action a été élaboré. Il affirme que nul pays africain engagé dans la réalisation des objectifs du NEPAD ne doit
manquer de ressources pour les atteindre. La prochaine étape, c'est donc Evian où cet engagement réciproque doit commencer à être appliqué. Dans cette perspective, j'ai
demandé à M. CAMDESSUS, mon représentant personnel que vous connaissez et estimez tous, de se rapprocher de vous afin que notre mobilisation collective se traduise par des
projets concrets.