Cinquantenaire de la Patrouille de France à la base aérienne 701 de Salon de Provence. ( page 2/3 )

La première démonstration aérienne en patrouille est effectuée en 1931 par un groupe de moniteurs de l'Ecole de pilotage d'Etampes.

En 1937, la patrouille d'Etampes rejoint la base de Salon- de-Provence où elle devient la Patrouille de l'Ecole de l'Air.

Après la guerre, des patrouilles acrobatiques se mettent progressivement en place dans les escadres de chasse nouvellement équipées d'avions à réaction.

C'est à l'occasion du meeting d'Alger le 17 mai 1953 que le commentateur Jacques Noetinger surnomme patrouille de France la formation de quatre F84G de la 3ème Escadre de chasse de Reims conduite par le commandant Delachenal.

Volant successivement sur F84G, Ouragan, Mystère IV et Fouga Magister, la patrouille de France a évolué dans une formation variant de cinq à douze avions. Elle est basée à Salon-de-Provence depuis 1964.

En 1981, la patrouille de France a été dotée de l'Alphajet, avion d'entraînement et de formation des pilotes de chasse de l'armée de l'air, construit dans le cadre d'une coopération franco-allemande par Dassault et Dornier. Elle évolue désormais à huit appareils.

Depuis sa création, la patrouille de France totalise :

- plus de 130 000 heures de vol,
- 2 000 présentations,
- 169 pilotes successifs.

Les pilotes, venant tous des escadrons de chasse de l'armée de l'air, doivent disposer d'une forte expérience dans l'aviation de combat (1500 heures de vol minimum) et être titulaire de la plus haute qualification de pilote de chasse, chef de patrouille.

Le programme en vol de la patrouille de France dure généralement une vingtaine de minutes.

La première partie, "le ruban", par analogie avec la
trace laissée dans le ciel par les fumigènes, est consacrée au vol en formation à huit avions.

La seconde partie, appelée "synchronisation", propose
un enchaînement d'évolutions entre les deux "solos" et le reste de la formation. Elle fait appel à une coordination extrêmement précise, à l'image de ce qui est demandé aux pilotes de l'aviation de combat en opérations.

MAI 2003