L'économie de la Polynésie française.

L'économie de la Polynésie française.

L'activité économique de la Polynésie française présente de nombreuses caractéristiques des économies insulaires : la prépondérance des services liés à l'activité touristique, le caractère stratégique des réseaux de distribution, le rôle moteur du bâtiment et l'importance des services publics.
Il faut y ajouter la faiblesse du tissu industriel dont les activités sont tournées vers la substitution d'importations.
Quant à l'agriculture, son développement répond avant tout à une logique d'autoconsommation.
Le commerce extérieur tient une place prépondérante dans un ensemble économique qui importe beaucoup et exporte peu. La balance commerciale polynésienne est fortement déficitaire (1,16 milliards d'euros).

Le tourisme :

Instrument prioritaire du développement économique, le secteur du tourisme emploie 7500 personnes (8,6% de la population active) auquel il convient d'ajouter 11400 artisans d'art traditionnel.

Stimulés par les dispositifs de défiscalisation, les projets hôteliers et la mise en place de paquebots de croisière basés à Tahiti sont autant d'investissements sur lesquels se fondent beaucoup d'espoirs. Le seuil à atteindre prochainement a été fixé par les autorités à 3500 chambres.
Le secteur de la petite hôtellerie s'est fortement développé ; il offre une capacité de 1200 chambres sur une trentaine d'îles.

La pêche :

Avec une zone économique exclusive de 5 200 000 km2, une des plus grandes du monde, offrant un potentiel de pêche de plusieurs dizaines de milliers de tonnes de thonidés par an, la Polynésie française dispose d'un atout important en matière de pêche. Ce secteur emploie 2 000 personnes et dispose d'une flottille de pêche d'une soixantaine de thoniers.

La perliculture :

Positionné au 2eme rang des pays exportateurs de perle avec 24,3% des parts de marché, le secteur de la perliculture polynésienne traverse depuis 2001 une période marquée par la morosité. Les recettes à l'exportation ont reculé de 28,4% en 2001.
Le Japon (42,4% en 2002) et Hong Kong (42,3%) sont les principaux acheteurs devant les USA (6,4%).

Le bâtiment et les travaux publics :

Ces dernières années ont été marquées par une forte reprise des activités du secteur du BTP, grâce notamment aux grands chantiers du secteur de l'hôtellerie et du lancement des chantiers de l'après CEP.
Environ 8% des entreprises polynésiennes relèvent de ce secteur qui emploie plus de 7600 salariés.
Le secteur de l'habitat en Polynésie se caractérise par des moyens importants, tant pour mettre à niveau le parc existant que pour accompagner la croissance de la demande.
En matière de logements sociaux, les besoins annuels sont estimés à 1700 logements en raison de la structure des revenus des ménages où les bas salaires sont largement prépondérants.

L'industrie :

Le secteur industriel occupe une place secondaire dans l'économie territoriale. Il compte 2600 entreprises employant près de 6700 personnes.
Le secteur agroalimentaire regroupe plus d'un tiers des entreprises industrielles et son activité essentielle consiste en la transformation de matières premières importées (boissons, produits laitiers, charcuteries) et la fabrication de cosmétiques à base d'huile de coprah et d'essences végétales locales tels que le monoï.

l'agriculture :

Autrefois premier secteur économique de la Polynésie française, l'agriculture ne représente plus aujourd'hui qu'une place modeste dans la production intérieure totale avec moins de 10% du PIB.
Le coprah reste la culture dominante avec 8700 tonnes produites en 2001 et une des seules activités agricoles exportatrices (4800 tonnes d'huile de coprah exportées) avec celle du "nono", fruit aux vertus médicinales. Les autres cultures (ananas, pamplemousses, légumes) sont destinées à la consommation locale et couvrent 25% des besoins alimentaires.





.
dépêches AFPD3 rss bottomD4 | Dernière version de cette page : 2006-06-22 | Ecrire au webmestre | Informations légales et éditoriales | Accessibilité