La base trouve son origine dans l'Ecole d'aviation d'Istres, créée en 1917. Mermoz y fut breveté en 1921.

La base aérienne 125 " Charles Monier " (pilote du " Normandie-Niémen ", s'est tué après guerre en essais en vol) est la plus vaste de France : elle couvre 2400 ha et broche sur cinq communes.

Sa piste de 5 000 mètres, la plus longue d'Europe, sert de déroutement à la navette spatiale américaine. 5000 personnes y travaillent, dont près de 2 800 aviateurs : 290 officiers, 1 500 sous-officiers, environ 900 engagés volontaires et 150 civils.

La base participe aux quatre grandes missions de la défense : protection et prévention, à travers l'accueil d'avions de permanence opérationnelle et d'un escadron tactique ; dissuasion, puisqu'elle héberge 14 avions ravitailleurs C 135FR et un escadron de Mirage 2000N ; projection car la base est la plaque tournante et le tremplin des opérations extérieures de l'armée de l'Air.
De plus, elle assume un rôle de service public par ses hélicoptères de recherche et sauvetage. La base abrite aussi le Centre d'essais en vol depuis 1950. C'est la conjonction des moyens d'essais et des dimensions de la piste qui ont fait que Concorde est venu à Istres effectuer ses récents essais de requalification.