Structure territoriale
Superficie (rang national) :1100 km² (92ème rang)
Arrondissements : Fort-de-France, La Trinité, Le Marin, Saint-Pierre
Nombre de cantons :45
Nombre de communes : 34

Population
Nombre d’habitants (en milliers)
Recensement 1982 : 328,6
Recensement 1990 : 359,6
Estimation au 1.03.1999 : 381,5
(Evolution 1990-1999 + 6,1%)

Densité de population (nombre d’habitants/km²)348 hab/km²
Densité nationale : 106 hab/km²
Taux d’urbanisation97%
Taux d’urbanisation national : 75%

Géographie
Distante de 7000 km de la métropole, la Martinique est située dans l’archipel des Petites Antilles, entre la Dominique au nord et Sainte-Lucie au sud. D’une superficie de 1100 km², c’est l’un des plus petits départements français.

Son relief est tourmenté : montagneux au nord où se trouvent la Montagne Pelée (1397 m) et les pitons du Carbet (1207 m), constitué, dans le reste de l’île, de mornes qui peuvent atteindre jusqu’à 505 m (Montagne du Vauclin) et 478 m au Diamant.

Une seule plaine se dégage de cet ensemble accidenté, celle du Lamentin au centre où se trouve l’aéroport international.

Le climat, de type tropical, est chaud et humide (26° de température moyenne annuelle). On distingue deux saisons :
- la première, plus fraîche et plus sèche, s’étend de décembre à mai, avec une période de grande sécheresse, le Carême qui débute en février.
- la seconde, plus chaude et humide, dure de juin à novembre et est marquée par un risque cyclonique important.

Principaux risques naturels
Le risque cyclonique
La Martinique est exposée au passage de cyclones, tempêtes et dépressions. La saison cyclonique, qui s’étend de juin à novembre, connaît une intensité variable selon les années. L’année 1995 a été particulièrement chargée.

Le risque sismique
La Martinique appartient à l’arc antillais des Petites Antilles qui résulte du passage de la plaque Amérique sous la plaque Caraïbes. En conséquence, elle est classée en zone III (zone de risque maximum) par décret du 14 mai 1991.
La surveillance de l’activité sismique est assurée par l’Observatoire Volcanologique du Morne des Cadets, relevant de l’Institut de Physique du Globe de Paris.

Le risque mouvements de terrain
Corollaire du risque sismique ou provoqué par de fortes précipitations, il entraîne des glissements de terrain, des éboulements et des coulées boueuses.

Le risque inondations
Du fait de sa taille et de son relief, la Martinique compte surtout des cours d’eau à caractère torrentiel qui se manifestent par des crues à temps de montée très courts, à vitesse d’écoulement rapide avec affouillement et capacité de transport élevés. Les rivières les plus menaçantes sont à cet égard la rivière du Prêcheur, la Roxelane à Saint-Pierre et la Grande Rivière.

Le risque volcanique
Il est lié à la présence de la Montagne Pelée dans le nord de l’Ile rendue fameuse par son éruption du 8 mai 1902 qui a détruit la ville de
Saint-Pierre et fait 28 000 morts. L’activité du volcan est également surveillée par l’Observatoire Volcanologique du Morne des Cadets.

données de mars 2000