La Chantrerie
Dépendance de la cathédrale, c’était l’hôtel du chanoine ayant le titre de grand chantre, la seconde dignité du chapitre. Il se composait d’un bâtiment, d’une cour et d’un
jardin. Cet important bâtiment médiéval (XIVème siècle) accueillit au début du XVIIème siècle le pressoir et le cuvier des chanoines où l’on apportait les redevances en vin et
vendange. L’édifice accueille aujourd’hui, à son rez-de-chaussée, un espace dédié aux produits du terroir (vin, truffes) et, à son étage, régulièrement, des
expositions. Cette construction, avec ses quatre grandes ouvertures gothiques au rez de chaussée et ses fenêtres à baies géminées à l’étage, illustre parfaitement le
bâti cadurcien du Moyen-Age.
La Préfecture
Cet immeuble du XVIIème siècle est l’ancien évêché de Cahors (seconde résidence, le château de Mercuès), dont la construction fut lancée par Mgr Le Jay puis Mgr Briqueville de
la Luzerne. Ce bâtiment fut acheté par l’Etat mais jamais payé. A côté, sa petite rue étroite, qui donne sur la place du marché, centralise pendant longtemps les trois-quarts des
bouchers de la ville de Cahors, d’où son nom, à une époque, de rue des Petites Boucheries, aujourd’hui rue de la Préfecture. La construction du Palais Episcopal avec ses
portes et ses fenêtres à nombreuses moulures encadrées par le célèbre arbre écoté, mode décorative très particulière des ornemanistes cadurciens du XVème et XVIème
siècles (sculpture de roses épanouies, de soleil flamboyants, de bâtons dit écotés sur de nombreuses façades à Cahors et dans le Quercy), illustre parfaitement le bâti
cadurcien de la Renaissance.
L’Hôtel de Ville
Suite à l’incendie de l’ancien hôtel de ville (situé sur la place actuelle du marché), la municipalité acheta l’ancien bâtiment de la Cour des Aides, c’est la partie
de la mairie actuelle qui est derrière la rue Fondue (rue parallèle au boulevard), l’autre partie, celle qui donne sur le boulevard, date de 1840. Elle a été édifiée sur un
emplacement acquis d’une part à l’hôpital et d’autre part des particuliers. Ces deux portions de la mairie sont réunies entre-elles par des ponts enjambeant la rue Fondue
et formant passage au dessous. Cette construction avec son architecture néo-classique (autres bâtiments du boulevard : Palais de Justice, Bibliothèque...), adaptée au contexte local
reprenant la ligne des terrasses, illustre parfaitement le bâti cadurcien du XIXème siècle.
L’Espace de Congrès
Dans le bâtiment construit en 1640 par l’évêque Alain de Solminihac pour les séminaristes, reconstruit en partie et occupé à partir de 1873 par près de 1500 soldats et 50
officiers du 7ème Régiment d’Infanterie, se trouve aujourd’hui l’Espace de Congrès. L’ancienne caserne Bessières, construite en 1873, a été transformée en Espace associatif
à ses étages et en Espace de congrès au rez-de-chaussée.
(Source : Mairie de Cahors)
FEVRIER 2001