Accéder à l'article principal.
Helsinki (Finlande) le lundi 11 septembre 2006.
Beaucoup a été dit par les orateurs qui m'ont précédé sur ces enjeux essentiels, pour lesquels nous avons tous une responsabilité à assumer vis-à-vis des générations futures.
Je voudrais revenir pour ma part sur quatre points :
En France, nous avons voulu accélérer cette prise de conscience par l'insertion dans notre Constitution d'une Charte de l'environnement. Elle sera à ce titre étudiée à l'école dans le cadre du programme d'éducation à l'environnement.
Elle marque également l'introduction dans notre droit de règles nouvelles, à l'image du principe de précaution. Ces règles et ces principes guideront le travail du Gouvernement dans l'élaboration des projets de loi.
Je forme également le souhait que l'Asie et l'Europe parviennent à un consensus, dans la définition des efforts collectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, lors de la prochaine conférence de Nairobi.
Cela doit nous inviter à nous engager plus résolument dans un recours plus large aux énergies renouvelables et alternatives, y compris le nucléaire, mais aussi dans les économies d'énergie.
A Saint-Pétersbourg, j'ai plaidé pour que chacun des membres du G8 définisse, d'ici à la fin de l'année, des objectifs nationaux en matière d'amélioration de l'efficacité énergétique. Je forme le vœu que les pays de l'ASEM s'engagent également dans ce combat.
Enfin, je voudrais relever que les ministres de l'Environnement de l'ASEM, ne se sont pas réunis depuis 2003. Face aux défis que je viens d'évoquer, le moment me semble venu de reprendre ce dialogue.