Le contre-terrorisme.

Le contre-terrorisme.

Depuis 1996, le G8 a inscrit la lutte contre le terrorisme et le crime organisé au rang de ses priorités. Le Groupe Lyon-Rome, qui se réunit trois fois par an, permet aux pays-membres du G8 d'échanger expertises, expériences et bonnes pratiques, mais également de donner une impulsion susceptible d'être reprise par la suite au sein des organisations internationales compétentes (exemple : certaines recommandations en matière de sûreté aérienne, élaborées dans le cadre de l'initiative SAFTI, ont été intégrées par l'OACI).

Sous Présidence russe, ont notamment été abordées la lutte contre la radicalisation et le recrutement, l'utilisation d'Internet et la sécurité dans les métros et chemins de fer.Deux déclarations seront par ailleurs adoptées lors du Sommet de Saint-Pétersbourg :
- une déclaration générale sur le terrorisme, qui réaffirme la détermination des pays du G8, à combattre le terrorisme et à renforcer encore davantage la coopération internationale, dans tous les secteurs ;
- un texte sur le renforcement du rôle des Nations Unies en matière de lutte contre le terrorisme, qui identifie quelques améliorations possibles, en particulier l'instauration de critères permettant de mesurer le degré de conformité des Etats à leurs obligations internationales.

Enfin, le Groupe d'Action Contre le terrorisme (GACT), créé au Sommet d'Evian en 2003 à l'initiative de la Présidence française du G8, poursuit son œuvre de coordination de l'assistance aux pays tiers en termes de renforcement des capacités à lutter contre le terrorisme.

L'analyse française sur le terrorisme, telle qu'elle s'exprime par exemple dans le Livre blanc sur le terrorisme part du constat d'une évolution des menaces qui pèsent sur notre pays et de la montée en puissance d'un terrorisme d'un nouveau type, incarné par al-Qaïda.

La France a ainsi adopté un dispositif de lutte contre le terrorisme, que la loi anti-terroriste de janvier 2006 a commencé à mettre en oeuvre pour :

  • - renforcer les capacités des services de renseignement et de sécurité ;
  • conforter le dispositif pénal et adapter le système pénitentiaire à la menace ;
  • neutraliser les flux dangereux de personnes, de biens, de capitaux et d'idées ;
  • protéger le territoire des intrusions et neutraliser les terroristes à l'étranger par l'action des armées ;
  • renforcer la coopération internationale, notamment pour prévenir l'apparition d'un terrorisme pouvant avoir recours aux armes de destruction massive ;
  • mieux protéger la population et l'intégrité du pays (infrastructures vitales, systèmes informatiques) ;
  • renforcer nos capacités de gestion de crise, y compris dans le domaine de la communication publique ;
  • renforcer les capacités de réparation et de sanction.




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