La politique étrangère.

- Visite officielle en Egypte -

La politique étrangère.

Sous l'impulsion de NASSER, l'Egypte est devenue un acteur politique régional de premier plan. Elle est également une des grandes voix du Sud dans les enceintes internationales. Aujourd'hui, le pays joue un rôle de médiateur indispensable, notamment en ce qui concerne la question palestinienne. La priorité des autorités est de préserver la stabilité dans une région en pleine transformation.


Membre de la Ligue arabe et signataire de l'accord visant à la mise en place d'une zone arabe de libre-échange, l'Egypte est également signataire d'accords bilatéraux de même type avec de nombreux pays de la région, notamment la Tunisie, le Liban, la Jordanie (1998) et l'Irak (2001). L'Egypte est par ailleurs partie à " l'accord d'Agadir ", aux côtés de la Jordanie, de la Tunisie et du Maroc.

L'Egypte est également membre du COMESA (zone de libre-échange entre neuf pays africains depuis octobre 2000).

D'autre part, l'accord d'association entre l'Union européenne et l'Egypte, signé en juin 2001 et ratifié par le Parlement égyptien en avril 2003, est entré en vigueur en 2004. Un plan d'action euro-égyptien, dans le cadre de la nouvelle politique européenne de voisinage, devrait être signé d'ici l'été 2006.

Partenaire privilégié des Etats-Unis dans la région, notamment depuis la signature des accords de Camp David, l'Egypte est au centre, depuis le 11 septembre, du projet américain de " grand Moyen-Orient ".

L'importance que Washington accorde au rôle de l'Egypte dans le monde arabe se traduit par une présence américaine forte. L'aide civile américaine, distribuée par l'USAID Egypte, s'élève à 24,7 milliards de dollars sur la période 1975-2001. Sur les dernières années, les Etats-Unis accordent annuellement environ 1,3 milliards de dollars d'aide militaire et 1 milliard de dollars d'aide civile, ce qui fait de l'Egypte le second bénéficiaire de l'aide américaine après Israël.

Sur le dossier palestinien, l'Égypte est en première ligne depuis le retrait israélien de Gaza. Elle a déployé 750 gardes-frontières sur les 14 kilomètres de frontière qui la séparent de Gaza. Impliqué dans la réforme des services de sécurité et dans le dialogue inter palestinien, le général SOULEIMAN, chef des services égyptiens de sécurité, avait conduit à faire accepter au Hamas une trêve des armes en mars 2005.

Encourager la création d'une zone exempte d'armes de destruction massive au Moyen-Orient.

Lancée par le président Moubarak, cette initiative inspire la doctrine égyptienne en matière de non-prolifération et de désarmement. C'est grâce au rappel de cet objectif dans la dernière résolution de l'AIEA sur l'Iran en février 2006 que l'Egypte a pu soutenir la résolution des EU3 sur le dossier nucléaire iranien.





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