La "responsabilité de protéger".

La « Responsabilité de protéger »

Dans son rapport de mars 2005 « Pour une liberté plus grande », le Secrétaire général des Nations Unies invite les États à adopter le principe de la responsabilité de protéger, selon lequel la communauté internationale peut et doit intervenir -y compris par des mesures coercitives décidées par le Conseil de sécurité- pour prévenir ou mettre fin à des violations massives des droits de l'homme lorsque État concerné ne peut pas ou ne veut pas agir.

Le Sommet de New York devrait permettre l'endossement de ce principe et la reconnaissance d'une obligation collective de protection des populations face aux génocides, nettoyages ethniques et crimes contre l'humanité. Il est entendu que cette responsabilité incombe au premier chef aux États, mais face à leur défaillance (manque de volonté ou incapacité), elle devient celle de la communauté internationale, incarnée par les Nations Unies dont la légitimité est unique.

Ce principe suscite encore de fortes réserves de la part de nombreux États membres, avec des motivations diverses : refus d'un empiètement sur la souveraineté pour les uns, refus de voir l' ONU leur prescrire une obligation d'intervenir pour les autres. Il s'agit cependant d'une pratique émergente. La France continuera d'apporter son soutien à l'acceptation du principe de « la responsabilité de protéger ».

La France a défendu l'idée d'un engagement des cinq membres permanents du Conseil de sécurité à ne pas opposer un veto, lorsque leurs intérêts vitaux ne sont pas en jeu, à des résolutions autorisant un recours à la force au bénéfice de populations menacées.





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