Les relations culturelles et éducatives franco-japonaises.

RELATIONS CULTURELLES ET EDUCATIVES FRANCO-JAPONAISES


La coopération franco-japonaise s'appuie sur trois instituts culturels (Tokyo, Kyoto et Fukuoka), 5 Alliances françaises (Osaka, Nagoya, Tokushima, Sendai et Sapporo), la Maison franco-japonaise de Tokyo et une résidence d'artistes (la villa Kujoyama à Kyoto). Il existe d'autre part 70 sociétés d'amitié franco-japonaises réparties sur tout le territoire qui accueille plus de 17 000 élèves dans des cours de langue et civilisation françaises.


L'enseignement du français : le nombre d'apprenants de français dans le système éducatif national japonais était de 245 000 élèves en 2003, derrière l'anglais, le chinois et le coréen. Afin d'ouvrir de nouvelles possibilités d'apprentissage, plusieurs actions sont développées :
- participation, aux côtés des associations de professeurs de français, à des actions de promotion du français organisées par les Universités et établissements secondaires. De nombreux colloques sont organisés, par exemple à l'occasion de la commémoration du cinquantième anniversaire de la mort de Paul Claudel, les colloques Tocqueville, Jean Paul Sartre, etc. ;
- des stages de courte période en France sont mis à disposition de jeunes lycéens, comme « allons en France » et « connaissance de la France ». En 2004, plus de 25 stages ont été offerts, plus de 400 ont été attribués en 20 ans ;
- depuis 2 ans, la fête de la francophonie comporte une cinquantaine de manifestations réunissant plusieurs milliers de personnes autour de colloques, concerts, gastronomie, dans les principales villes du Japon en collaboration avec une dizaine de pays francophones.


La coopération universitaire :1871 étudiants japonais sont partis en 2004 en France, chiffre en croissance. Durant la même période, 276 étudiants français sont venus au Japon. Afin d'attirer un nombre plus élevé d'étudiants japonais en France, plusieurs actions sont engagées :
- le mois de l'enseignement supérieur français : il s'est déroulé pour la première fois en mai 2004. Une trentaine d'établissements supérieurs français sont venus promouvoir à travers tout le Japon leur offre de formation, ce qui a permis de dynamiser les quelque 400 accords entre Universités françaises et japonaises.
- Le collège doctoral franco-japonais : il offre des bourses d'un an durant le Doctorat, avec pour objectif d'accroître la mobilité des doctorants entre la France et le Japon, de susciter et renforcer les collaborations entre laboratoires de recherche. Au total, 80 doctorants ont bénéficié de ces échanges depuis la création de ce collège en 2003.


Les bourses du gouvernement français : Un programme permet aux jeunes universitaires japonais de se distinguer dans des études avancées en passant un an ou plus en France pour finir leur thèse. 39 nouvelles bourses ont été attribuées en 2004. Il existe 3200 anciens boursiers (1700 en sciences humaines et sociales, 1500 scientifiques) dont plus de 80% sont professeurs d'Université, réunis dans une association, partenaire très actif de la coopération franco-japonaise.


L'association franco-japonaise pour les échanges de jeunes (AFJEJ) : Elle facilite les stages de jeunes entre la France et le Japon et entre les Universités et les entreprises ; un site internet où sont enregistrées demandes et offres de stages fonctionne depuis novembre 2004.


La recherche en sciences sociales : un programme conjoint de recherches sur les sociétés contemporaines, intitulé CHORUS, a été lancé fin 2004 avec la Société japonaise pour la promotion de la science. Il comportera un financement global de 600 000 euros sur une durée de trois ans.


L'action artistique vise à susciter et à entretenir de manière durable un réseau d'acteurs privés et publics français et japonais, autour de quelques grandes orientations.
- Zingaro (mars à mai 2005). Ce spectacle, entièrement financé par la partie japonaise, est repris comme événement-clé de la campagne de promotion touristique de la ville de Tokyo, avec de nombreux partenaires : le journal « Asahi », les Ministères des affaires étrangères, de la culture et de l'agriculture.
- La folle journée de Tokyo vise à introduire une nouvelle forme de festival liée à une politique culturelle de la ville. Elle a permis d'établir des contacts directs entre producteurs, programmateurs japonais et français de nature à faciliter la progression des industries culturelles françaises concernées (CD, DVD, matériel professionnel). Etabli grâce à un partenariat avec la ville de Tokyo, le Tokyo international forum, le journal « Yomiuri » et de nombreux acteurs privés, il contribue également à la promotion touristique de Tokyo


Le secteur audiovisuel : En 2003, notre part de marché était de 2,5%, juste derrière les films américains. En 2004 ont été projetés 45 films français pour 1,4 millions d'entrées.
Le festival du film français à Yokohama (13ème édition cette année) aura lieu du 15 au 20 juin.
Il vise à faire découvrir au public japonais les nouveaux films français de l'année. En 2004, 19 films ont été présentés à une audience de 210 000 personnes.
A partir de cette année, la ville de Yokohama a décidé d'en faire le pivot, avec l'exposition du Louvre et un colloque sur le piratage dans l'audiovisuel d'un « mois de la France » qui aura lieu tous les ans.

(mars 2005)





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