Relations bilatérales franco-sénégalaises.l

Les relations bilatérales France/Sénégal

Les visites bilatérales :

7-12 avril 1994 – visite à Paris du président Abdou Diouf.

23 juillet 1995 – visite au Sénégal du Président Jacques Chirac


4-8 juin 1996 – visite à Paris du président Abdou Diouf


26-27 juin 1997 – visite en France du président Abdou Diouf

19-20 décembre 1997 – visite à Dakar du Premier ministre
Lionel Jospin

22-26 février 1998 – visite en France du président Abdou Diouf


19-21 octobre 1998 – visite à Paris du président Abdou Diouf


23-29 septembre 1999 – visite à Paris du président Abdou Diouf


24-26 mai 2000 – visite à Paris du président Abdoulaye Wade


16-20 février 2001 – visite à Paris du président Abdoulaye Wade

19-23 juin 2001 – visite officielle en France
du Président Abdoulaye Wade

12-13 juin 2003 – visite à Paris de Idrissa Seck, Premier ministre (Groupe consultatif de la Banque Mondiale)


3-4 décembre 2003 – visite en France du Président Abdoulaye Wade (Sommet des villes et pouvoirs locaux)


19 février 2004 – visite à Paris du Président Abdoulaye Wade

23 juillet 2004 – visite à Paris du Président Abdoulaye Wade 15 août 2004 – visite en France du Président Abdoulaye Wade (commémoration du 60ème anniversaire du débarquement de Provence).

26-30 novembre 2004 – visite à Paris de Macky Sall, Premier ministre

16 décembre 2004 – visite en France du Président Abdoulaye Wade (réception du Président Giscard d’Estaing au fauteuil du Président Senghor à l’Académie française).

Les relations commerciales :

Les échanges commerciaux entre la France et le Sénégal sont à un haut niveau, la France étant le premier fournisseur et le deuxième client de ce pays. La France compte ici 250 entreprises qui réalisent un chiffre d’affaires de 1,7 Md d’Euros avec l’emploi de plus de 22.000 salariés. Ceci se traduit aussi dans les flux d’investissements français directs à l’étranger avec 62 Meuros en 2003 contre 38 en 2002, représentant 80% des flux reçus par le Sénégal en 2003. Les exportations étaient à 537 Meuros en 2002 et sont estimées en projection pour l’année 2004 à 522 Meuros.


La demande du Sénégal augmente significativement pour les produits agro-alimentaires (+4% par rapport à 2003), pour les biens de consommation (+12%) et les ventes de véhicules automobiles (+11%). Il en est de même pour les biens intermédiaires (+6,9%) et les composants électriques et électroniques (+25%). Corrélativement, la France importe également des produits de l’industrie agro-alimentaire, ce qui constitue sa demande essentielle ; en effet, pour les neuf premiers mois de l’année 2004, deux tiers de la demande sont concentrés dans ce secteur. On observe de même une hausse pour les biens intermédiaires (+13%) ou pour les biens d’équipement (+137%).


La coopération commerciale est appelée à être encore renforcée, la France possédant des marges de progression, notamment en cas de signature de grands contrats

L'aide publique au développement et dette publique :

L’aide publique au développement (APD) place la France au rang de premier donateur bilatéral, loin devant le Japon, le Koweït, l’Arabie Saoudite, Taiwan et les Etats-Unis.

L’APD en 2003 s’est élevée à 106 Meuros. Le Sénégal est le troisième bénéficiaire de l’APD française (après le Maroc et l’Algérie), et le premier bénéficiaire en Afrique subsaharienne.


Aide publique au développement
Année Montant
(en millions d'Euros)
Observations

2000

160

Annulation de dettes exceptionnelle accordée en 1998 pour 118,5 Meuros ventilés sur trois exercices

2001

114

-

2002

11

-

2003

106

-

2004

(n.d.)

L'annulation de dette de 247 Meuros conclue le 25 novembre 2004 sera imputée sur les exercices à partir de 2004

NOTA : Total des annulations de dettes sur dix ans : 1 Md d'euros en 1994 (dette d'APD), 118 Meuros en 1998 et 247 Meuros en 2004, notamment.

En outre, la France est le premier contributeur au Fonds européen de développement qui prend une place grandissante aujourd'hui.

Cette aide se décline comme suit : à la première place la coopération technique avec près de 91 Meuros en 2003 (86,3% du total) : aide pour les frais d'écolage, aide à la recherche (Institut Pasteur notamment) et aide gérée directement par le ministère des Affaires étrangères (hors Fonds de Solidarité prioritaire FSP) ; en seconde position vient l'aide aux investissements qui comptabilise à la fois les décaissements au titre du FSP, les dons AFD, la composante " don " des prêts AFD et les prêts nets ; celle-ci reste stable à 9,4 Meuros en 2003. On peut enfin citer le soutien économique et financier qui peut varier fortement en raison du poids variable des allègements de dettes.

COOPERATION EDUCATIVE

La France est le 1er pays d'accueil des étudiants sénégalais à l'étranger : les établissements français accueillent 29 000 étudiants au Sénégal et plus de 8100 étudiants en France pour l'année 2003-2004. 44% des étudiants suivent un premier cycle, 36% un deuxième cycle et 21% un troisième cycle universitaire.

212 bourses d'études ont été accordées en 2003 à des étudiants sénégalais. A ces bourses s'ajoutent 115 bourses au titre de la francophonie universitaire et environ 1600 bourses du gouvernement sénégalais pour étudier en France.

Le secteur éducatif constitue l'un des trois secteurs de concentration de l'aide française au Sénégal avec un appui dans l'enseignement de base et dans l'enseignement professionnel.
COOPERATION CULTURELLE

La politique culturelle entre les deux pays est intense. La France maintient plusieurs objectifs, notamment la promotion de la culture française, la diversité culturelle et les échanges artistiques. A cet effet, elle mène plusieurs actions notables, dont la danse contemporaine ; cette dernière a considérablement évolué grâce à l'impulsion du président-poète Léopold Sédar Senghor et la création de l'école " Mudra Afrique " à Dakar qui a permis le développement d'une danse africaine contemporaine. On peut citer également l'aide à la lecture publique, en particulier la constitution d'un fonds de 120.000 euros pour la réorganisation des réseaux de lecture publique ou un crédit de 170.000 euros pour faciliter les échanges nord-sud ou le soutien de projets innovants.

La musique sénégalaise reste un facteur essentiel de l'expression populaire et connaît un rayonnement international. De nombreux artistes sont célèbres à l'étranger comme le démontre l'exemple de Youssou Ndour ou de Touré Kunda. Il existe en outre de multiples jeunes groupes qui associent les instruments traditionnels et modernes et qui ont débuté au Centre Culturel Français de Dakar. On observe enfin une émergence du Rap avec plus de 3.000 groupes au Sénégal, certains étant aussi célèbres en France qu'au Sénégal ou aux Etats-Unis.


COOPERATION MILITAIRE

Le " Traité d'amitié et de coopération " signé à Paris le 22 mars 1974 officialisant ces liens historiques. Le Sénégal joue un rôle central dans la politique française de prévention et de gestion des crises en Afrique. Elle est axée sur trois domaines principaux : la formation des officiers sénégalais, le conseil à haut niveau et l'aide matérielle directe.

Dakar est aussi pour la France un point d'entrée principal des forces françaises en Afrique de l'Ouest et une plaque tournante essentielle en matière de projection et de relais de communication. Les Forces françaises du Cap-Vert (FFCV) comptent 1120 personnels des trois armées ainsi que leurs matériels qui travaillent étroitement avec les forces armées sénégalaises pour mener des actions de coopération avec une grande partie des pays de la CEDEAO. Les FFCV disposent d'un état-major interarmées qui coordonne l'action des unités opérationnelles : le 23ème BIMa, la BA 160 et son ETOM, l'Unité marine.

De nouvelles orientations vont renforcer un lien privilégié par une pérennisation de l'engagement sénégalais en matière de maintien de la paix en Afrique et l'acquisition d'une plus grande autonomie de l'outil de défense sénégalais.


COMMUNAUTE FRANCAISE

La France compte actuellement environ 19000 nationaux immatriculés et environ 8.000 non immatriculés sur le territoire du Sénégal. Après une stagnation dans les années 1990, la communauté française a connu une forte augmentation dans les lieux traditionnels de regroupement depuis 2004, que ce soit à Dakar (+28%) ou à Saint-Louis (+11%). La moitié de la population immatriculée a entre 18 et 65 ans, le tiers est âgé de moins de 18 ans et l'on compte environ 17% de plus de 65 ans.

La cohésion de la communauté française est assurée par la présence de deux consulats généraux à Dakar et à Saint-Louis pour répondre aux multiples attentes de cette forte population.





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